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Lumière, amour et art : un dialogue interreligieux inspirant

par Marie
France

Récemment organisé, un festival interconfessionnel d’envergure a démontré comment la création artistique pouvait transcender les barrières culturelles. En réunissant des artistes de traditions juive, anglicane et hindoue, cet événement a mis en lumière le rôle de l’art sacré pour instaurer un dialogue apaisé et révéler une spiritualité commune.

L’art sacré, vecteur de dialogue interreligieux

Dans un contexte mondial souvent marqué par les fractures communautaires, l’art apparaît comme un refuge et un puissant outil de connexion. C’est le constat dressé lors d’un récent festival réunissant des centaines de participants de tous horizons. Maureen Barten, présidente du judaïsme progressiste de Victoria et artiste, y a animé un atelier central sur la nature de l’art sacré. L’objectif était clair : utiliser la création comme véhicule pour ouvrir le dialogue interreligieux et dépasser les appréhensions initiales.

Malgré les incertitudes qui peuvent accompagner la rencontre de l’autre, l’atmosphère s’est révélée empreinte d’une chaleur immédiate. Les barrières sont tombées, laissant place à une curiosité respectueuse et à une sécurité émotionnelle propice aux échanges profonds.

Une synchronicité au-delà des dogmes

Le panel d’artistes invités illustrait parfaitement cette diversité : Victor Majzner, artiste juif ; l’Oncle Glenn Loughrey, prêtre anglican et fier représentant du peuple Wiradjuri ; et le Révérend Bhakta Dasa, prêtre hindou vaishnava. Si leurs traditions diffèrent, leurs processus créatifs ont révélé une surprenante convergence.

Ce qui a frappé l’auditoire n’était pas tant les différences théologiques que la remarquable synchronicité de leurs approches. Lorsqu’un intervenant s’exprimait sur sa pratique, les autres acquiesçaient instinctivement, partageant une compréhension tacite de l’acte créateur comme une extension de leur foi.

Des définitions complémentaires de l’art

Chacun a offert une perspective unique sur la fonction de l’art, se rejoignant sur son essence spirituelle :

  • Glenn Loughrey a souligné la dualité de l’expérience : « L’art nous permet de nous trouver et de nous perdre en même temps. »
  • Pour Victor Majzner, la vocation est révélatrice : « L’art est un moyen de rendre l’invisible visible. »
  • Bhakta Dasa a insisté sur la dimension rituelle : « L’art est un outil de contemplation, de méditation, de rituel et de pratique. »

La lumière spirituelle comme trait d’union

Ces réflexions ont convergé vers une métaphore centrale : celle de la lumière. Au-delà de son aspect physique, elle est perçue ici comme une lumière spirituelle, émotionnelle et relationnelle. Elle symbolise cette étincelle intérieure que l’art permet d’attiser et de partager avec autrui.

La visite préalable des ateliers de ces artistes avait déjà confirmé cette impression : ces lieux de travail s’apparentaient à des espaces sacrés, où le processus de création est guidé spirituellement. En définitive, cet événement a prouvé qu’il n’était pas nécessaire de forcer la recherche d’un terrain d’entente. Grâce à l’art, au respect et à la curiosité, les participants ont simplement eu à constater que ce lien, fait de lumière et d’humanité, existait déjà.

Source: https://www.brisbanetimes.com.au/lifestyle/life-and-relationships/let-there-be-light-and-love-and-art-20251213-p5nnet.html

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