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Des officiels américains ont révélé que des troupes internationales pourraient être déployées dans la bande de Gaza dès janvier 2026. Cette initiative, qui s’inscrit dans la seconde phase du plan de paix de l’administration Trump, vise à établir une force de stabilisation mandatée par l’ONU pour sécuriser l’enclave palestinienne.

Une force de stabilisation à Gaza sous commandement potentiel des États-Unis
Selon des informations rapportées par des responsables américains s’exprimant sous couvert d’anonymat, la mise en place d’une force de stabilisation Gaza (ISF) est actuellement en phase de planification avancée. Cette force, qui pourrait être opérationnelle dès le mois prochain ou en janvier 2026, ne s’engagerait pas dans des missions de combat contre le Hamas.
L’objectif principal de cette mission est de garantir la sécurité et l’ordre public alors que l’armée israélienne se retirerait progressivement des zones palestiniennes. Washington étudie actuellement la taille, la composition et les règles d’engagement de ce contingent. Un général américain deux étoiles est pressenti pour prendre le commandement de cette force multinationale, bien qu’aucune décision finale n’ait encore été actée.
Participation internationale : l’Indonésie et la Turquie sollicitées
Plusieurs nations ont déjà manifesté leur intérêt pour rejoindre cette coalition. L’Indonésie s’est particulièrement distinguée en indiquant sa préparation à déployer jusqu’à 20 000 hommes. Ces effectifs se concentreraient sur des tâches de soutien sanitaire, de reconstruction et d’aide humanitaire.
« Nous sommes actuellement au stade de la planification et de la préparation de la structure organisationnelle des forces à déployer », a précisé Rico Sirait, porte-parole du ministère indonésien de la Défense.

Parallèlement, Washington considère la Turquie comme un candidat idéal pour intégrer cette force, citant sa capacité militaire et ses canaux de communication existants avec le Hamas, des atouts jugés cruciaux pour la médiation sur le terrain.
La « Phase 2 » du plan de paix et les défis sécuritaires
Ce déploiement constitue la pierre angulaire de la deuxième phase du plan de paix proposé par le président Donald Trump. La première phase, marquée par un cessez-le-feu fragile débuté le 10 octobre, a permis la libération d’otages et de prisonniers, mais les violences sporadiques persistent. Israël contrôle actuellement environ 53 % du territoire de Gaza.

La question du désarmement reste l’un des points les plus complexes. Si le plan américain prévoit des jalons précis pour la démilitarisation, le Hamas a fait savoir qu’il acceptait de geler son armement dans le cadre de l’accord, tout en refusant pour l’instant de désarmer totalement. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a assuré qu’une « planification discrète » était en cours pour assurer une paix durable, alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé la formation de cette force via une résolution adoptée mi-novembre.