Home LifestyleAuto & MotoAirbags Takata : contrôle technique renforcé pour les véhicules non réparés

Airbags Takata : contrôle technique renforcé pour les véhicules non réparés

by charles
France

À partir du 1er janvier 2026, le contrôle technique des véhicules sera renforcé pour vérifier la présence d’un airbag Takata classé « stop drive » et exclure du parcours les voitures non réparées. Cette mesure, présentée par le ministère des Transports, vise à prévenir les accidents liés à des airbags défectueux et à inciter les propriétaires à agir sans attendre leur prochain contrôle.

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Image associée au contrôle technique et airbags Takata
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Application à partir du 1er janvier 2026 et objectif sécurité

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Tous les véhicules qui passeront au contrôle technique à partir du 1er janvier 2026 seront vérifiés afin de savoir s’ils sont dotés d’un airbag Takata classé « stop drive », qui implique de ne plus rouler, indique le ministère des Transports, invitant les conducteurs à prendre les devants.

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« Afin de traiter systématiquement les véhicules faisant l’objet d’une mesure de stop drive toujours en circulation (1,3 million), il a été décidé d’intégrer la vérification des airbags dans les points pouvant faire l’objet d’une contre-visite lors du contrôle technique », indique le ministère dans un communiqué.

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« Si le véhicule est équipé d’un airbag Takata classé stop drive (et uniquement dans ce cas), le véhicule sera mis en contre-visite en raison du danger potentiellement mortel qu’il représente, le contrôle technique ne pourra être validé qu’après réparation par un garagiste de la marque » et « le véhicule n’aura plus le droit de circuler tant qu’il n’est pas réparé », detaille le ministère.

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Cette procédure existe déjà pour les défauts les plus graves, rappelle le ministère, tels que l’absence de freinage ou de rétroviseurs.

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Pour éviter au maximum cette situation, « le ministère invite tous les propriétaires, s’ils ne l’ont pas déjà fait, à vérifier dès maintenant sur le site du ministère des Transports, sans attendre le contrôle technique, si leur véhicule est soumis à un rappel d’airbag Takata en « stop drive » ». Cette mesure vise à offrir aux conducteurs « une sécurité supplémentaire, en s’assurant qu’ils soient bien informés ».

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À ce jour, 46 accidents sont attribués à des éclatements d’airbags Takata défectueux sur le territoire français, dont 42 dans les collectivités et départements d’outre-mer, qui ont causé 20 morts (dont 18 en outre-mer) et 25 blessés (dont 24 en outre-mer).

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L’entreprise japonaise Takata, aujourd’hui en faillite, est au cœur d’un scandale mondial depuis plus de dix ans. Ses airbags provoquent des explosions mortelles ou engendrant de graves blessures à cause d’un gaz propulseur, le nitrate d’ammonium, qui se dégrade avec le temps, particulièrement dans les climats chauds et humides.

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Ce que disent les autorités et les chiffres en France

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La mesure est présentée comme une sécurité supplémentaire; pour le ministère, elle permet de s’assurer que les airbags Takata ne restent pas sans intervention et de préparer le parc automobile à ratisser les rappels sur deux ans.

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À ce jour, 46 accidents sont attribués à des éclatements d’airbags Takata défectueux sur le territoire français, dont 42 dans les collectivités et départements d’outre-mer, qui ont causé 20 morts (dont 18 en outre-mer) et 25 blessés (dont 24 en outre-mer). L’entreprise japonaise Takata, aujourd’hui en faillite, est au cœur d’un scandale mondial depuis plus de dix ans. Ses airbags provoquent des explosions mortelles ou engendrant de graves blessures à cause d’un gaz propulseur, le nitrate d’ammonium, qui se dégrade avec le temps, particulièrement dans les climats chauds et humides.

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Pour le ministre Philippe Tabarot : « Face aux rappels de véhicules, les automobilistes doivent être sensibilisés, et non pénalisés. En nous appuyant sur un rendez-vous connu des Français, nous créons un filet de protection supplémentaire pour les propriétaires de véhicules. Pour les véhicules équipés d’airbags défectueux, cette mesure permettra, en deux ans, de passer au peigne fin l’ensemble du parc roulant et de mettre ces airbags hors d’état de nuire. J’invite l’ensemble des propriétaires à vérifier, sans attendre le contrôle technique de leur véhicule, s’ils sont concernés par un rappel d’airbag Takata classé « stop drive ». Il n’est par ailleurs évidemment pas question de relâcher la pression sur les constructeurs, premiers responsables des rappels. »

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Rappels Takata et contrôle technique en France (image illustrative)
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Impact et conseils pratiques pour les conducteurs

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Pour les conducteurs, il est recommandé de vérifier rapidement si leur véhicule est concerné en consultant le site du ministère des Transports et les rappels des constructeurs. Le ministère rappelle: « Pour éviter au maximum » cette situation, « le ministère invite tous les propriétaires, s’ils ne l’ont pas déjà fait, à vérifier dès maintenant sur le site du ministère des Transports, sans attendre le contrôle technique, si leur véhicule est soumis à un rappel d’airbag Takata en « stop drive » ». Cette mesure vise à offrir une sécurité supplémentaire, en s’assurant qu’ils soient bien informés.

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À ce jour, 46 accidents sont attribués à des éclatements d’airbags Takata défectueux sur le territoire français, dont 42 dans les collectivités et départements d’outre-mer, qui ont causé 20 morts (dont 18 en outre-mer) et 25 blessés (dont 24 en outre-mer). L’entreprise japonaise Takata, aujourd’hui en faillite, est au cœur d’un scandale mondial depuis plus de dix ans. Ses airbags provoquent des explosions mortelles ou engendrant de graves blessures à cause d’un gaz propulseur, le nitrate d’ammonium, qui se dégrade avec le temps, particulièrement dans les climats chauds et humides.

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