Table of Contents
Des milliers de Syriens sont descendus lundi dans les rues de Damas pour célébrer l’anniversaire de la chute de Bachar al-Assad, un épisode qui a laissé le pays meurtri et fortement polarisé. Dans ce contexte, les récits médiatiques et les témoignages décrivent des scènes variées, oscillant entre célébration et interrogation sur l’avenir. Les deux articles examinés offrent des regards complémentaires sur l’après-conflit: l’écho d’un rituel public et les questions de gouvernance et de représentation politique qui restent en suspens. Ils illustrent un paysage où les promesses de reconstruction s’entrelacent avec des tensions sociales et des choix stratégiques pour la sécurité et l’économie.

À Damas, un an après la chute d’Assad: appel à l’unité dans un pays meurtri
Les récits de l’événement décrivent des rues où la gravité de l’épreuve se mêle à l’espoir d’une rémission. L’anniversaire apparaît comme un moment de mise en scène politique et de mobilisation locale, dans un pays marqué par des années de guerre. Selon les sources, l’événement a été interprété différemment selon les témoins et les médias, reflétant les fractures et les points de convergence autour du pouvoir et des perspectives de reconstruction. Ce cadre met en lumière les dynamiques locales, les difficultés économiques et la volonté apparente de certaines populations de regarder vers l’avenir malgré les défis.
À Alep et la question de la représentation au Parlement
Dans le récit axé sur Alep, le 29 novembre 2025, le premier anniversaire de la libération, le président Ahmed al-Charaa adresse ses félicitations aux habitants et commente le processus de désignation des députés. « Notre société est patriarcale et ne souhaite pas la présence de femmes au Parlement », regrette-t-il, se référant au faible nombre d’élues – cinq – issues du scrutin d’octobre. Il justifie sa prérogative de désigner 30 % des députés, par la nécessité de corriger tout déséquilibre au sein de la Chambre. Il s’engage ensuite à œuvrer pour une représentation équilibrée des femmes et des communautés syriennes à l’Assemblée. Cette prise de parole est présentée comme une contribution au débat sur les mécanismes démocratiques dans un contexte post-conflit.
Regards croisés et enjeux pour l’avenir
Ces récits convergent sur l’idée que l’après-conflit syrien reste traversé par des tensions entre symboles, décisions politiques et réalités quotidiennes des Syriens. Damas affiche des objectifs de réunification et de reconstruction, tandis qu’Alep met en lumière les enjeux institutionnels et les questions de genre qui accompagneront toute tentative de normalisation. À partir de ces éléments, les lecteurs peuvent saisir les défis et les attentes qui entourent les pas vers une stabilité durable, sans exalter les violences passées.