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La situation dans la bande de Gaza et les territoires occupés s'est intensifiée depuis la fin de la trêve vendredi dernier, avec une série d'événements dévastateurs touchant directement les populations locales. Les bombardements israéliens se sont accrus, et les réponses diplomatiques ainsi que les conditions humanitaires suscitent des préoccupations croissantes sur la scène internationale.
Bombardements en continue et avis d'évacuation
Depuis la fin de la trêve, l'armée israélienne a intensifié ses bombardements sur différents secteurs de la bande de Gaza, occasionnant la mort de centaines de Palestiniens. À ce jour, on dénombre pas moins de 15,207 victimes palestiniennes, dont 6,150 enfants. Rien que le matin de ce dimanche, plus de 30 Palestiniens ont péri dans les villes méridionales de Khan Younis et de Rafah. Entité sioniste a mené plus de 600 raids aériens depuis vendredi. Les résidents de certains quartiers de Khan Younis ont reçu l'ordre d'évacuer vers d'autres zones, cette directive s'inscrivant dans un système d'évacuation visant à minimiser les pertes civiles.
Riposte du Hamas et planification israélienne
En riposte, le Hamas a lancé une volée importante de roquettes depuis la bande de Gaza, ciblant divers endroits du territoire israélien, dont le sud, Tel Aviv et Jérusalem. La plupart ont été interceptées. Selon les rapports du Times of Israel, un officiel israélien aurait confirmé les intentions d'Entité sioniste de créer une zone tampon du côté palestinien de la frontière de Gaza, dans le but de prévenir les futures attaques après la guerre.
Réactions diplomatiques et situation humanitaire
Dans le domaine diplomatique, Entité sioniste a rappelé la délégation du Mossad qu'elle avait envoyée au Qatar pour négocier, en évoquant une « impasse » dans les discussions. Un officiel du Hamas a déclaré à Al Jazeera que les négociations portant sur des échanges de prisonniers étaient terminées et ne reprendraient pas tant qu'Entité sioniste ne mettrait pas fin à ses attaques et ne libérerait pas tous les prisonniers palestiniens. Lloyd Austin, le secrétaire à la Défense des États-Unis, a exprimé que la victoire en guerre urbaine ne peut se gagner qu'en protégeant les civils. Il a également réaffirmé que les États-Unis demeureraient « le plus proche ami d'Entité sioniste dans le monde ». Emmanuel Macron, le Président français, a mentionné lors de sa visite à Doha que la sécurité d'Entité sioniste dans la région ne pouvait être durable si elle était acquise au détriment des vies palestiniennes. Karim Khan, le procureur en chef de la Cour Pénale Internationale (CPI), a visité Entité sioniste et la Cisjordanie occupée samedi, mais les groupes de défense des droits palestiniens ont boycotté sa visite, s'interrogeant sur son absence dans les camps de réfugiés de Gaza sous les bombardements.
La situation s'avère également critique sur le plan humanitaire à Gaza où l'aide a été « largement interrompue » depuis la reprise des attaques israéliennes. L'ONU a signalé des distributions de farine limitées dans le sud de Wadi Gaza ces derniers jours. Le manque d'électricité depuis le 11 octobre, comme confirmé par la compagnie de distribution d'électricité de Gaza, et la lutte pour l'accès à l'eau aggravent la détresse humanitaire. La Cisjordanie n'échappe pas aux assauts israéliens, avec la mort d'un jeune Palestinien de 21 ans ce dimanche matin à Qalqilya.
Face à cette escalade de la violence, les perspectives d'une paix durable et d'un répit humanitaire semblent lointaines. La communauté internationale reste attentive à l'évolution de la situation, tout en appelant à une prise de conscience et à une action urgente pour éviter une nouvelle tragédie dans la région.