Home ActualitéAncienne détenue israélienne chez Hamas: Respect pour moi et mes enfants

Ancienne détenue israélienne chez Hamas: Respect pour moi et mes enfants

by Sara

Dans un récit captivant récemment partagé par le New York Times, Chen Goldshtein-Almog, une ex-détenue israélienne libérée du Hamas, a vécu quelque chose d'inattendu. Cette femme de 48 ans et ses trois enfants, qui furent également retenus captifs dans la bande de Gaza, ont reçu un égard surprenant vis-à-vis des circonstances alarmantes de leur capture et séquestration par le mouvement de résistance islamique, Hamas.

Une détention respectueuse selon l'ex-détenue

Goldshtein-Almog rapporte que, durant leur captivité de sept semaines, ni elle ni ses enfants n'ont souffert d'aucune forme de violence physique ni de mauvais traitements. Cet aspect de leur détention contraste fortement avec les images que l’on peut habituellement se faire d'otages en zone de conflit. Elle indique toutefois avoir rencontré d'autres détenus qui prétendaient avoir subi des abus, ce qui donne à cette narration un spectre plus large d'expériences humaines sous le joug du Hamas.

Des discussions et une vie quotidienne inattendues

Incroyable mais vrai, Goldstein-Almog a engagé de longues conversations avec ses ravisseurs, parfois prolongées pendant des heures. Ces échanges dépassaient la simple relation geôlier-prisonnier pour aborder des thèmes comme la famille et les risques partagés dans la zone de conflit. Durant la captivité, elle et sa progéniture se voyaient régulièrement déplacer de leur lieu de détention initial, qui apparemment se trouvait le plus souvent dans un appartement de Gaza. Divers lieux ont servi de cachette temporaire, incluant des appartements, des tunnels, une mosquée et même un supermarché détruit. Ces déplacements étaient particulièrement terrifiants à cause des bombardements israéliens.

Gestes d'humanité et fin de captivité

Parmi les anecdotes touchantes, un des gardiens a pris la peine d'apprendre 250 mots en arabe au fils de Goldshtein-Almog, lui offrant même un cahier d'étude. Ils les invitaient à participer à la préparation des repas, instaurant une sorte de normalité dans une situation pour le moins atypique. Un membre de Hamas ira même jusqu'à présenter des excuses pour la mort de son mari et de sa fille, qualifiant ces actes de tragique erreur. Avant leur libération, qui s'est effectuée dans le cadre d'un échange de prisonniers lors d'une trêve humanitaire temporaire, un garde les a prévenus de ne pas revenir dans la région de la bande de Gaza, suggérant de facto la persistance du conflit.

Cet article, loin d'être un récit banal de captivité, soulève de nombreuses questions sur la complexité des relations humaines en temps de guerre et la diversité des comportements qui peuvent émerger même dans les circonstances les plus hostiles. Il nous rappelle les nuances qui existent au-delà du manichéisme des conflits armés et propose une vignette de vie inattendue au cœur de la tension israélo-palestinienne.


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