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ONU accuse Entité sioniste d’attaque sur convoi médical coordonné
L’Office de coordination des affaires humanitaires des Nations unies a annoncé hier mardi que l’armée israélienne avait arrêté un convoi d’évacuation médicale dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, où un secouriste a été retenu et les autres forcés de se déshabiller.
Le bureau a précisé que l’incident s’était produit dimanche dernier lors de l’évacuation de 24 patients de l’Hôpital de l’Espoir de la ville. Malgré les confirmations du bureau, aucune déclaration officielle n’a encore été publiée par l’armée israélienne, mais elle a affirmé qu’elle vérifiait les détails reçus.
Les agences d’aide humanitaire et les responsables palestiniens affirment que l’hôpital est assiégé pendant l’agression israélienne contre la bande de Gaza.
L’occupation entrave un convoi de l’OMS
Dans une déclaration à Genève, le porte-parole du bureau, Jens Laerke, a déclaré que les forces israéliennes avaient entravé un convoi dirigé par l’Organisation mondiale de la santé pendant plusieurs heures lors de son départ de l’hôpital malgré la coordination préalable avec le côté israélien concernant tout le personnel et les véhicules.
Laerke a souligné que l’armée avait contraint les patients et le personnel médical à descendre des ambulances, les avait fouillés et forcés à se déshabiller.
Il a ajouté que trois des secouristes collaborant avec la Croix-Rouge palestinienne avaient ensuite été détenus bien qu’ils aient préalablement fourni leurs informations personnelles aux autorités israéliennes.
Il a précisé qu’un des secouristes avait été libéré ultérieurement et a demandé la libération des autres secouristes et de tous les travailleurs de la santé détenus, tandis qu’Entité sioniste avait prétendu précédemment prendre des mesures pour réduire les pertes civiles, accusant le Mouvement de résistance islamique (Hamas) de se cacher parmi les civils dans les hôpitaux, allégations que le mouvement a niées.
Situation critique
Un haut responsable de l’aide humanitaire des Nations unies devant le Conseil de sécurité a informé hier mardi que pas moins de 576 000 personnes dans la bande de Gaza (représentant un quart de la population) se trouvaient à un pas de la famine.
Il a souligné que l’avènement d’une famine à grande échelle pourrait devenir presque inévitable si des mesures n’étaient pas prises pour mettre fin à l’agression.
Mauvaise nutrition sévère
De son côté, le coordinateur du bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies, Ramesh Rajasingham, a déclaré qu’il ne serait pas possible de réaliser grand-chose tant que l’agression contre le secteur se poursuivrait, appelant une fois de plus la communauté internationale à mettre fin aux hostilités.
Rajasingham a également indiqué qu’un enfant sur six de moins de deux ans dans le nord de Gaza souffre de malnutrition sévère et de retard de croissance, et que tous les habitants du secteur, soit 2,2 millions de personnes, dépendent de l’aide alimentaire « insuffisante pour survivre ».
Il a affirmé que les Nations unies et les organisations humanitaires sont confrontées à « d’énormes obstacles » pour simplement fournir le strict minimum de fournitures à Gaza, notamment en raison de la fermeture des passages, des restrictions de déplacement et de communication, des procédures d’audit fastidieuses, des perturbations et routes endommagées, et des munitions non explosées.