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De Bouazizi à Bouchnell, héroïsme ou folie selon Washington Post

by Sara

De Bouazizi à Bouchnell, le débat sur l’héroïsme ou la folie selon le Washington Post

Un écrivain américain a déclaré que les États-Unis étaient un pays divisé, non seulement en raison de la guerre menée par Entité sioniste contre Gaza, mais aussi en raison de leur vision contradictoire des cas de d’auto-immolation. Ces cas, l’un survenu quelques jours devant l’ambassade de Tel Aviv à Washington, et l’autre dans la capitale tunisienne en 2010, ont suscité des réactions diverses.

Selon Shadi Hamed, membre de la rédaction du Washington Post, certaines réactions à l’auto-immolation du soldat de l’armée de l’air américaine Aaron Bouchnell devant l’ambassade d’Entité sioniste à Washington, criant « Palestine libre », ne se sont pas limitées au rejet, mais ont également exprimé de la colère envers son acte.

Le Washington Post a rapporté que certains ont qualifié l’acte de Bouchnell de trouble mental, ce qui soulève une question sur la dualité des normes.

De Bouazizi

Lorsqu’il s’agit du suicide du vendeur ambulant tunisien Mohammed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010 pour protester contre la saisie de sa charrette par la police, déclenchant ainsi les révolutions du Printemps arabe, personne n’a remis en question sa santé mentale. En fait, le président Barack Obama l’a loué à l’époque le qualifiant de « héros ».

Rarement les médias occidentaux ont décrit la mort de Bouazizi comme un suicide. Cela soulève la question de la double mesure: comment un suicide peut-il être considéré comme un acte héroïque, tandis qu’un autre est considéré comme un acte de folie?

L’article compare le suicide de Bouchnell et de Bouazizi, soulignant que le soldat américain a apparemment soigneusement réfléchi à son acte, contrairement au vendeur ambulant tunisien, dont l’acte était une réponse à la confiscation de ses biens par les autorités et à un traitement brutal de la police.

Division

Cela nous amène, selon l’auteur, à une division fondamentale sur la manière dont les Américains interprètent la guerre à Gaza. Cette guerre n’est pas simplement un conflit externe causant la mort de dizaines de milliers de personnes, comme le pensent certains analystes.

Les États-Unis sont le principal soutien militaire d’Entité sioniste, lui fournissant des armes « d’urgence » et les approvisionnements nécessaires pour poursuivre sa guerre. De plus, l’armée de l’air américaine, dont Bouchnell faisait partie, fournit à Entité sioniste des renseignements pour cibler des sites à Gaza lors de frappes aériennes intenses.

L’article souligne que les États-Unis sont directement impliqués d’une manière qui ne se produit dans aucun autre conflit. Bouchnell ne considérait pas la guerre à Gaza comme étant loin de lui mais a affirmé qu’il ne participerait plus au « génocide », mettant en garde contre un acte de « protestation extrême ».

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