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Victoire Galaway révèle l’opposition musulmane à Keir Starmer
La publication britannique « Sunday Times » a révélé que le soutien à la cause palestinienne dans les circonscriptions électorales clés posait un problème inattendu au chef du Parti travailliste britannique, Keir Starmer. Ce phénomène a débuté avec la victoire écrasante de George Galloway à Rochdale, mettant ainsi fin à la domination du Parti travailliste sur ce siège depuis 2010.
Une victoire surprenante
George Galloway, âgé de 69 ans et ancien député travailliste exclu du parti en raison de son opposition à la guerre en Irak, a remporté les élections avec une majorité de 5697 voix. Il a devancé un candidat indépendant inconnu auparavant, reléguant le Parti conservateur à la troisième place avec une importante marge. Cette victoire a été obtenue à la suite d’une campagne axée directement sur la situation des Palestiniens.
Une opposition interne réelle
De nombreux membres du Parti travailliste au Parlement et certains collaborateurs de Starmer lui-même ont admis que la victoire de Galloway était unique, mettant en lumière une opposition réelle à Starmer au sein de la communauté musulmane. Cette opposition risque de persister tant que la question d’Entité sioniste reste prédominante.
Personnalité singulière
Galloway, connu pour ses prises de positions en faveur de la cause palestinienne depuis qu’il a brandi le drapeau palestinien devant le Parlement de Dundee en 1980, a été élu au Parlement en s’opposant à la politique étrangère occidentale, notamment à l’égard d’Entité sioniste. Il a mené sa campagne électorale aux côtés de sa quatrième épouse, une anthropologue néerlandaise-indonésienne, et a exprimé ses croyances religieuses comme une affaire personnelle.
Le défi pour Starmer
La campagne de Galloway a mis en évidence le conflit à Gaza et les messages adressés aux électeurs musulmans de Rochdale. Il a clairement indiqué que voter pour lui pourrait contribuer à évincer Starmer, qu’il décrit comme l’un des soutiens majeurs d’Entité sioniste. Starmer, quant à lui, a récemment appelé à un cessez-le-feu à Gaza, mais certains estiment que cette position n’a pas été suffisamment accueillie en raison de son hésitation.
Starmer chanceux
Starmer a évité un grand test en permettant à son parti de faire adopter son propre amendement sur le cessez-le-feu, évitant ainsi à ses députés de voter sur la proposition du Parti national écossais. Il a été souligné que si cela s’était produit, entre 70 et 100 des 199 députés travaillistes se seraient rebellés, remettant en question son autorité au sein du parti.
Un avenir incertain
Il y a une crainte plus large que la position de Starmer, fortement liée aux positions adoptées par les gouvernements britannique et américain, ne corrode sa position en tant que candidat du changement. Le Parti travailliste pourrait maintenant perdre des voix de la gauche, des libéraux et des défenseurs de l’environnement au profit des Verts et des Libéraux-démocrates.
Une lueur d’espoir
Le « Sunday Times » suggère que le meilleur espoir pour le Parti travailliste réside dans un éventuel accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Entité sioniste, facilité par le Qatar à l’approche du mois de Ramadan.