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Liquidation des sociétés publiques en Égypte, les impacts négatifs

by Marie

Liquidation des sociétés publiques en Égypte, les impacts négatifs

Les décisions de privatisation des entreprises et des institutions publiques en Égypte ces dernières années ont suscité la controverse en raison des licenciements massifs, de l’acquisition par des étrangers de parts importantes dans ces entreprises publiques, ainsi que de la corruption observée dans certains contrats de privatisation, donnant lieu à de nombreux litiges judiciaires.

Cependant, les revenus de ce processus de privatisation n’ont pas été investis dans de nouveaux actifs capitalistes, mais ont plutôt été utilisés pour combler le déficit budgétaire de l’État, rembourser les dettes de ces entreprises, et payer les salaires des employés des entreprises privatisées dans le cadre du programme de préretraite, ou régler leurs créances.

Les données du ministère des Finances, à travers le rapport financier mensuel de février 2024, indiquent qu’entre 1993 et 2016, 282 sociétés ont été vendues et liquidées pour une valeur totale de 53,6 milliards de livres égyptiennes. Pendant cette même période, 34 sociétés ont été liquidées.

Livres égyptiennes et dollars américains en gros plan

Les dimensions économiques

Les estimations soulignent l’importance des entreprises liquidées en Égypte, la plupart d’entre elles ayant été créées dans les années 1950 et 1960, et ayant fourni des produits stratégiques. Par exemple, l’Égypte a récemment connu des problèmes majeurs dans ses usines de sucre, avec des lignes de production arrêtées chez la société « Abu Qirqas » pendant environ deux mois.

Les impacts négatifs sur le plan économique et social

La question du chômage est l’une des principales conséquences sociales négatives des opérations de privatisation et de liquidation des projets publics en Égypte. Rien que dans les trois entreprises récemment liquidées (la National Cement Company, la Egyptian Iron and Steel Company, et la Rakta Paper Company), il y avait environ 9 500 employés.

Ces décisions interviennent dans un contexte où l’Égypte fait face à une crise économique et financière étouffante. Par exemple, la Rakta Paper Company a enregistré des pertes au cours de la dernière année en raison des emprunts contractés pour payer les employés mis en préretraite.

Une alternative absente

L’absence de transparence du gouvernement égyptien concernant la liquidation des sociétés publiques soulève des questions sur le devenir des actifs capitalistes, tels que les machines. Comment le gouvernement va-t-il les gérer ? Va-t-il les vendre aux entreprises privées locales ou étrangères, ou va-t-il les traiter comme des déchets ?

Critiques sur le manque de programmes de réinsertion pour les employés mis en préretraite

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