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Vers une réconciliation des théories quantiques depuis l’Antarctique

by Sara

Vers une réconciliation des théories quantiques depuis l’Antarctique

Imaginez-vous dans une forêt dense, essayant de communiquer avec quelqu’un de l’autre côté. Les ondes sonores seraient absorbées ou déformées par les arbres. Cependant, dans notre vaste univers, les « neutrinos » (des particules sans charge électrique et presque sans masse) peuvent voyager à travers l’espace sans obstacle, passant à travers tout pour atteindre la Terre, portant des informations sur des événements cosmiques lointains tels que l’explosion des étoiles ou la collision des trous noirs.

Mirage d’un paradis éthéré: l’Antarctique – Image par Source

Trois saveurs de « neutrinos »

Les neutrinos sont en fait trois particules produites ensemble, ce qui est connu en mécanique quantique sous le nom de « superposition », pouvant avoir trois formations de base que les physiciens appellent « saveurs » : électronique, muonique et tauique. Les « neutrinos » se déplacent entre ces états lors de leur voyage dans l’espace, ce transfert se produit de manière cohérente appelé « coherence quantique », permettant aux différentes saveurs de s’entrelacer.

Pourquoi l’Antarctique ?

À la recherche de ces changements subtils dans la cohérence quantique lors du voyage des neutrinos dans l’espace, les chercheurs se sont tournés vers l’observatoire « IceCube » en Antarctique, une installation de recherche exploitée par l’Université du Wisconsin-Madison aux États-Unis. Ce site isolé offre une opportunité idéale pour étudier les neutrinos pour plusieurs raisons. Source

Une étape sur le chemin

En utilisant l’observatoire « IceCube », les chercheurs ont analysé les données de plus de 300 000 neutrinos. Même s’ils n’ont pas découvert les changements attendus liés à la gravité quantique, ils ont réussi à établir une méthodologie pour les futures expériences utilisant les données des neutrinos pour enquêter sur la possibilité de l’existence de la gravité quantique. Tom Stottard, professeur adjoint à l’Institut Niels Bohr de l’Université de Copenhague, considère leur étude comme une « étape sur le chemin » pour une découverte majeure.

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