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Lancement d’un missile balistique par Pyongyang, Tokyo et Séoul indignés
La Corée du Sud a déclaré que son voisin du Nord a lancé ce qui semble être un missile balistique de portée moyenne en mer au large de ses côtes est aujourd’hui, mardi, suscitant l’indignation du Japon, qui a dénoncé le geste, soulignant son impact sur la paix et la stabilité de la région.
Le communiqué de l’état-major sud-coréen a signalé le lancement d’un missile balistique de portée moyenne, apparemment depuis la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang.
Il a été noté que le missile a été lancé vers 7 heures ce matin, heure locale, soit vers 22 heures GMT hier soir, et a été signalé que la surveillance a été renforcée et que des informations pertinentes ont été échangées avec les États-Unis et le Japon.
Le communiqué de l’armée sud-coréenne a précisé que le missile a volé environ 600 kilomètres avant de tomber en mer, tandis que le ministère japonais de la Défense a estimé qu’il en avait parcouru 650 kilomètres avec une altitude maximale de 100 kilomètres.
« Une provocation »
En commentant l’événement, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a qualifié le geste de provocation, affirmant que la Corée du Nord cherchait à semer le trouble dans son pays avant les élections de ce mois-ci.
Il a affirmé que ce genre de provocation ne ferait que renforcer l’unité du peuple sud-coréen.
Le Japon a également condamné ce geste, le Premier ministre japonais Fumio Kishida déclarant aux médias que la Corée du Nord avait lancé plusieurs missiles balistiques cette année, et que ces tests de missiles étaient inacceptables et constituaient une menace pour la sécurité régionale.
Nouvelle expérience balistique
Cette nouvelle expérience de missile survient moins de deux semaines après l’annonce par les médias officiels de Pyongyang que le dirigeant du pays, Kim Jong-un, avait supervisé en mars dernier un test réussi d’un moteur à propergol solide utilisé pour alimenter un nouveau type de missiles balistiques de portée moyenne hypersoniques, dans le cadre du renforcement des capacités de défense du pays.
Il s’agit de la troisième expérience menée par Pyongyang sur un missile balistique depuis le début de l’année, après avoir testé en mars un missile à propergol solide que le chef de l’État a supervisé, et avoir lancé en janvier dernier un missile à tête nucléaire hypersonique doté d’une grande capacité de manœuvre.
L’année dernière, Pyongyang avait annoncé avoir réussi le premier test d’un missile balistique intercontinental à propergol solide, et avait expliqué que cette étape était une avancée majeure dans le développement de ses capacités nucléaires.
Les missiles balistiques à propergol solide sont plus manœuvrables et plus sûrs que ceux utilisant des carburants liquides, selon des experts.