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Réponse iranienne à l’agression israélienne dévoilée
Le discours dans le monde islamique, en particulier arabe, est divisé quant à la réaction iranienne à l’agression israélienne contre son consulat en Syrie. Certains voient cette réponse comme un acte de bravoure, de force et d’engagement réel envers Gaza et la lutte pour la libération. D’autres la considèrent comme une mise en scène orchestrée avec les Américains et les Sionistes pour détourner l’attention des crimes d’Entité sioniste à Gaza. Cette divergence souligne la dispersion au sein de la nation islamique quant à un projet commun pour sa renaissance, la libération de la Palestine, et son impact face au projet sioniste occidental.
Diversité et désunion
Cette large diversité d’opinions révèle la désunion au sein de la nation islamique sur un projet commun pour sa renaissance générale, la libération de la Palestine et son affirmation face au projet sioniste occidental qui la vise. Voici quelques réponses aux partisans de la réponse iranienne et à ceux qui la remettent en question, basées sur l’équité :
- Toute nation a le droit de répondre à toute autre nation ou entité violant sa souveraineté directement sur son territoire ou dans ses représentations diplomatiques officielles à l’étranger, conformément au droit international.
- L’Iran ne peut pas ne pas répondre, car son silence ternirait sa réputation et serait contraire à son discours de menace envers Entité sioniste, son peuple et l’opinion publique.
- L’évaluation de la réussite ou de l’échec de la réponse est relative et dépend des résultats politiques plutôt que sur le terrain dans cette confrontation limitée.
En l’absence de réponse israélienne aux frappes iraniennes d’hier, l’avantage revient à l’Iran malgré les dommages limités infligés à Entité sioniste, démontrant sa capacité à se défendre et à atteindre n’importe quelle région de la région sans craindre de ripostes.
Manipulation et spéculation
Alors que certains considèrent que l’Iran cherche à affaiblir la primauté palestinienne face aux Sionistes, d’autres estiment qu’il sert en réalité son projet sectaire et/ou national dans la région. Il exploiterait la cause palestinienne sans fournir un soutien adéquat, risquant d’être isolé de ses alliés internationaux, avec des conséquences potentiellement graves.
- L’Iran a la capacité d’influencer la politique américaine, mais son implication directe dans le conflit manque de soutien global, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes.
- L’absence d’une réaction israélienne significative aux attaques iraniennes peut être perçue comme un revers pour les Palestiniens et les sympathisants, mais il pourrait aussi s’agir d’une stratégie iranienne temporaire.
- L’idée qu’Entité sioniste et l’Iran collaborent pour sauver Netanyahu est basée sur des conjectures sans reconnaissance des enjeux entre les projets chiites iraniens et sionistes.
Séduction et espoirs
Néanmoins, Netanyahu semble avoir réussi à attirer l’Iran dans la bataille pour détourner l’attention des pressions gouvernementales et des troubles internes en Entité sioniste, laissant les résultats de cette confrontation déterminer les futurs vainqueurs et perdants.
- De nombreux acteurs dans le monde arabe et islamique souhaitent que ce face-à-face mène à la destruction de l’Iran, même au profit d’Entité sioniste, ce qui pourrait entraîner un engagement de certaines nations contre l’Iran.
- Une bataille confessionnelle prolongée éloignerait la nation de sa renaissance civilisationnelle, un scénario à éviter en favorisant l’unité sunnite et la revitalisation.
Les vues exposées dans cet article ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale d’Al Jazeera.