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Démission du chef du renseignement israélien qui met ses collègues en alerte
Le chef du renseignement militaire, Aharon Haliva, est devenu le premier haut responsable israélien à démissionner en raison des failles ayant conduit à l’attaque du 7 octobre par les Brigades Al-Qassam et d’autres groupes armés palestiniens dans le sud d’Entité sioniste. Cette décision devrait exercer une pression accrue sur les autres dirigeants de haut niveau pour qu’ils en fassent de même.
Le contenu de la lettre de démission
« La direction du renseignement placée sous mon commandement n’a pas été à la hauteur de la tâche qui nous avait été confiée », a écrit Haliva dans une lettre adressée au chef de l’armée israélienne et publiée lundi. « Je porte ce jour sombre avec moi depuis, jour après jour, nuit après nuit. »
Appel à la mise en place d’une commission d’enquête
Le militaire âgé de 57 ans, vétéran de 38 ans de l’armée israélienne, a déclaré qu’il quitterait ses fonctions une fois un remplaçant trouvé. Il a également demandé la création d’une commission d’enquête pour déterminer de manière « approfondie, complète et précise » toutes les circonstances ayant conduit à l’attaque du 7 octobre.
Les conséquences de l’attaque du 7 octobre
Le jour de l’attaque, les Brigades Al-Qassam du Hamas ont lancé une offensive surprise depuis Gaza, tuant plus de 1 130 personnes et en capturant environ 240. Cette attaque contre les communautés du sud est considérée comme l’échec le plus grave du renseignement israélien depuis la création de l’État en 1948.
Manquements du renseignement israélien
Les autorités israéliennes se demandent pourquoi l’armée était mal préparée malgré un avertissement signalé un an plus tôt concernant une attaque potentielle et pourquoi des ressources avaient été détournées de la surveillance de Gaza. Plusieurs leaders militaires et de renseignement israéliens ont admis la responsabilité des échecs du 7 octobre.
Pressions sur le Premier ministre et la suite des événements
La démission du chef du renseignement ajoute à la pression déjà exercée sur le Premier ministre Netanyahu, accusé de ne pas faire assez d’efforts pour rapatrier les captifs de Gaza et de prolonger le conflit pour sauver sa carrière politique. Les observateurs se demandent si d’autres membres de l’appareil sécuritaire et militaire suivront le pas de Haliva et démissionneront.
Appel à la transparence
Alion Liel, ancien chef du ministère des Affaires étrangères israélien, estime que la démission de hauts responsables tels que les chefs du Shin Bet, des forces de commandement sud et du chef d’état-major de l’armée israélienne signalerait au public et aux politiciens qu’une enquête approfondie est nécessaire.