Table of Contents
Amélioration des conditions de vie dans le nord de Gaza?
La prospérité des marchandises ou la baisse de leurs prix importants après la pression internationale exercée sur Entité sioniste ne semblent pas être une priorité pour Mme Naela Helles, résidente d’un centre d’accueil établi dans une école du quartier Al Daraj au centre de Gaza.
Après plus de 6 mois depuis le début de la guerre, Naela et ses enfants n’ont plus les moyens d’acheter les nouveaux produits autorisés par Entité sioniste à entrer sur les marchés. Ils ont été contraints de fuir leur magasin et leur maison, détruits par les forces d’occupation, pour finalement trouver refuge dans le centre d’hébergement actuel.
Pour Naela, la baisse des prix n’a pas d’importance en l’absence d’argent. Elle témoigne « Nous voyons les marchandises, mais nous ne pouvons pas les acheter. Les prix ont baissé, mais sans argent, que pouvons-nous faire? »
Marchandises sans acheteurs
Des observateurs notent qu’Entité sioniste a permis l’entrée de quantités plus importantes de produits alimentaires dans le nord de Gaza en réponse à de fortes pressions américaines. Cela a entraîné une disponibilité accrue de nombreux produits et une baisse des prix, bien que ces derniers restent élevés.
Au cours des derniers mois, environ 700 000 habitants du nord du territoire se sont retrouvés au bord de la famine selon des organisations internationales, en raison des entraves volontaires des autorités israéliennes à l’approvisionnement en produits alimentaires. Cependant, les habitants affirment que la disponibilité des marchandises n’a pas résolu le problème, car ils n’ont pas les moyens financiers suffisants pour les acheter.
Barrières à l’amélioration des conditions de vie
La souffrance des habitants ne se limite pas à la pénurie de denrées alimentaires et à l’extrême pauvreté, mais englobe de nombreuses autres problématiques telles que l’accumulation de déchets dans les rues, la grave pénurie d’eau, les fuites d’égouts dans les rues, ainsi que la destruction des infrastructures et des services publics.
Environ 100 000 tonnes de déchets s’accumulent dans les rues en raison de l’incapacité de la municipalité à les collecter. De plus, la destruction par l’occupation de près de 125 véhicules a entraîné un « paralysie presque totale » de la capacité municipale à fournir des services aux citoyens.
Impact sur la santé publique
L’éparpillement des déchets et les fuites d’égouts ont entraîné la propagation de maladies, notamment des infections cutanées, des allergies et des problèmes intestinaux en raison du manque d’hygiène. De plus, la municipalité est incapable de traiter les fuites d’égouts sanitaires, exacerbant les risques de maladies telles que l’hépatite virale.
Pénurie persistante d’eau
Chaque matin, Abd El Ghani Abu Najila se lève tôt pour entamer une épuisante journée de collecte d’eau pour un usage domestique. La pénurie d’eau et les interruptions de fourniture affectent profondément la vie quotidienne des habitants qui doivent faire face à des conditions de vie précaires et insalubres.
La destruction de 75% des sources d’eau par les forces d’occupation à Gaza a exacerbé le problème, obligeant les habitants à puiser l’eau de petites réserves souterraines alimentées par des générateurs électriques.