Home Actualité Manifestations dans les universités américaines, causes et perspectives

Manifestations dans les universités américaines, causes et perspectives

by Sara
Manifestations dans les universités américaines, causes et perspectives

Manifestations dans les universités américaines, causes et perspectives

Les universités américaines, qui sont des bastions du savoir et de la connaissance, se sont soulevées en protestation contre les scènes de sang, de destruction et de brutalité israéliennes à Gaza, ainsi que contre le soutien illimité apporté par l’administration américaine à l’agression israélienne.

Il est notable que ce sont les étudiants des universités d’élite américaines telles que Columbia, Yale, New York et Harvard qui ont dirigé ces mouvements et protestations, tous appartenant à la Ivy League, regroupant les universités les plus prestigieuses et les plus anciennes des États-Unis et du monde.

Ces manifestations et installations de tentes se sont étendues à plus de 75 universités américaines jusqu’à présent, en plus de se propager dans des universités de pays agresseurs tels que la France, l’Australie et le Royaume-Uni.

Cela explique le recours des autorités américaines à réprimer ces manifestations, en répondant aux demandes du gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu pour y faire face.

Cela nécessite une compréhension des significations de ces mouvements, du traitement par les autorités américaines de ces derniers, et une tentative de prévoir les implications de ces mouvements et leur impact futur aux États-Unis, ainsi que sur la politique américaine qui a soutenu l’agression israélienne contre le peuple palestinien.

Motifs et demandes

La narration israélienne sur les événements du 7 octobre n’a pas réussi, ni les tentatives de diabolisation du mouvement de résistance islamique, le Hamas, en l’accusant de couper des têtes d’enfants, de violer des femmes et de violer les droits des civils, car l’espace saturé de moyens de communication a permis aux justes de confronter ces fausses narrations et de les réfuter avec des preuves.

Ce fut le premier coup porté à la narration israélienne, suivi des pratiques barbares de l’occupation bombardant et attaquant des hôpitaux, détruisant les écoles, les mosquées et les institutions, renversant l’opinion publique contre l’occupation après que les médias aient diffusé des images de massacres visant les enfants et les femmes.

Ainsi, les rues et places des États-Unis et des pays occidentaux se sont remplies de manifestants condamnant Entité sioniste et demandant la fin de la guerre.

Les universités américaines n’ont pas manqué ces événements qui ont pris de l’ampleur avec la poursuite des massacres et l’ignorance des appels à un cessez-le-feu par les dirigeants de l’occupation.

Dans ce contexte, l’élite des universités américaines a pris l’initiative des protestations avant que d’autres universités du pays et même d’Europe ne les suivent, ces manifestations perdurant malgré la violence utilisée contre elles.

Implications

Les autorités américaines ont utilisé des lois contre l’antisémitisme pour réprimer les manifestants, les arrêter et les intimider en considérant que les camps qu’ils établissent dans les universités sont illégaux, perturbateurs et incitatifs à la haine raciale.

Les tentatives de disperser les sit-ins par la force à l’université de Columbia ont échoué et ont plutôt attisé et étendu la flamme dans de nombreuses universités américaines, ce qui témoigne de la profonde conviction de leurs auteurs en la justesse de leur cause et de leurs revendications.

Cela indique un changement radical dans la jeunesse occidentale en faveur du soutien à la cause palestinienne et du rejet de l’agression, les répressions ne les ayant pas dissuadés de leurs actions en faveur de la Palestine et en appelant à l’arrêt de la guerre.

État autoritaire

Le recours excessif à la violence contre ces manifestations a montré les États-Unis comme un État autoritaire réprimant la liberté d’expression et de manifestation, sous prétexte de lutter contre l’antisémitisme criminalisé par la loi, ce qui crée des divisions dans une société fière de sa démocratie et de sa liberté d’expression énoncée dans le premier amendement de la Constitution américaine.

Cela révèle l’échec cuisant de la propagande sioniste sur laquelle le lobby juif a dépensé des milliards de dollars depuis la création de l’État d’Entité sioniste en 1948 jusqu’à présent en Amérique et en Occident. Ce lobby a investi des milliards dans des universités comme Columbia, dont sont issus des membres du Congrès et des dirigeants américains tels que l’ancien président Barack Obama, afin d’influencer les étudiants par le biais de programmes de formation de leaders. Ainsi, ces individus financés mènent les protestations, condamnent l’entité israélienne et soutiennent la lutte palestinienne.

Changement sans précédent

Jusqu’à présent, les étudiants manifestants ont montré une détermination à poursuivre leurs actions malgré l’arrestation de centaines d’entre eux et le renvoi de certains de leurs universités, ce qui signifie la perte de leurs diplômes. Les manifestations continuent de s’étendre dans les universités, et les tribunaux américains ont libéré de nombreux détenus sans porter d’accusations contre eux.

Cela indique qu’un profond changement secoue la jeunesse occidentale en faveur du soutien à la cause palestinienne et du rejet de l’agression. Les tentatives de répression n’ont pas dissuadé les jeunes de leurs actions en faveur de la Palestine et de demander l’arrêt de la guerre, mettant ainsi l’administration américaine dans une position délicate entre la répression des manifestants au détriment des principes démocratiques sur lesquels l’État est fondé, et l’obligation de contraindre l’entité israélienne à mettre fin aux crimes génocidaires à Gaza et à accepter au moins une trêve temporaire.

You may also like

Leave a Comment


Droits d’auteur © 2024 – onemedia.fr – Tous droits réservés