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Le Washington Post critique l’interdiction de Al Jazeera par Entité sioniste
Le journaliste de Washington Post, Eric Wemple, a vivement critiqué la fermeture des bureaux d’Al Jazeera en Entité sioniste, qualifiant cette action de réduire simplement les différences entre Entité sioniste et les régimes totalitaires.
Wemple a souligné que les explications officielles israéliennes de cette mesure étaient sévères. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié Al Jazeera de « chaîne d’incitation », tandis que le ministre des Communications, Shlomo Karhi, a déclaré que « quiconque incite contre l’État d’Entité sioniste et porte atteinte à la sécurité d’Entité sioniste et de ses soldats et combattants ne diffusera plus depuis Entité sioniste ».
Impossible de faire taire Al Jazeera
Le journaliste a souligné que de telles accusations graves nécessitent des preuves appropriées, et que le tribunal examinera si le gouvernement israélien détient ces preuves. Il a ajouté qu’Entité sioniste, bien qu’ayant la capacité d’empêcher certaines méthodes de diffusion du contenu d’Al Jazeera, ne pouvait pas la censurer entièrement. Les Israéliens peuvent toujours accéder au contenu d’Al Jazeera sur YouTube et consulter ses articles sur les réseaux sociaux.
Il a souligné que la technologie numérique de ce type est devenue un obstacle aux motivations autoritaires sur la scène internationale. Pour le leadership israélien, l’utilisation des anciennes méthodes de censure a montré ses limites, et le danger est que les tactiques de Netanyahu contre Al Jazeera indiquent qu’il n’est plus suffisant de simplement critiquer une couverture médiatique peu flatteuse, mais qu’il doit l’étouffer.
La couverture d’Al Jazeera est pionnière
Le journal a rapporté que les efforts d’Al Jazeera pour couvrir les événements à Gaza ont joué un rôle pionnier depuis l’attaque du 7 octobre. Les journalistes étrangers qui se sont rendus dans la région ont été empêchés par Entité sioniste d’entrer à Gaza pour couvrir la guerre. Le bureau d’Al Jazeera à Gaza a couvert les bombardements israéliens, produisant souvent des vidéos utilisées par d’autres médias. Par exemple, une enquête visuelle menée par le New York Times sur le bombardement de l’hôpital Al-Shifa à Gaza a donné lieu à des clips vidéo filmés par un correspondant travaillant avec Al Jazeera.
Citant Hind al-Khudari, une journaliste palestinienne basée à Gaza, qui a déclaré dans un programme d’Al Jazeera que les agences de presse telles que l’Associated Press et Reuters obtiennent des images vidéo et des photos « de nos journalistes sur le terrain, des habitants de Gaza ».
La principale source d’Human Rights Watch
Le journal a cité Omar Shakir, directeur d’Entité sioniste et de Palestine à Human Rights Watch, affirmant qu’Al Jazeera était la principale source d’informations sur les bombardements à Gaza. Shakir estime donc que la décision de fermer les opérations locales d’Al Jazeera est une attaque contre la liberté de la presse, déclarant que « au lieu de tenter de faire taire les rapports sur les atrocités à Gaza, le gouvernement israélien devrait cesser de les commettre ».
Il a cité Hussein Abu Hussein, l’avocat représentant Al Jazeera devant le tribunal israélien examinant l’interdiction, affirmant que la fermeture reflète la frustration d’un gouvernement qui n’aime pas ce qu’il voit dans les rapports d’Al Jazeera, analoguant la situation à « quelqu’un qui voit son propre visage laid dans le miroir et décide de le briser ».
Les publications accessibles en ligne
Le journal a mentionné qu’une audience devant le tribunal a abordé les reportages détaillés d’Al Jazeera sur les vulnérabilités du char Merkava israélien, indiquant que l’avocat du réseau a expliqué que les détails sur les systèmes d’armes sont disponibles en ligne, et que tout le monde peut accéder à tous les secrets des armes, y compris les bombes atomiques, sur internet.
En conclusion, l’article a souligné que les sociétés libres qui recourent à l’interdiction d’accès aux satellites et à la confiscation du matériel de tournage sont les moins libres.