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Manifestations à l’université de Californie contestent le mythe sioniste
Le monde dans lequel nous vivons est renversé, où l’imagination domine et où les faits ne signifient rien, où nous parlons des dommages causés aux biens sur le campus universitaire tout en finançant la destruction de chaque maison, hôpital et école à Gaza.
C’est ce qu’a révélé un article collectif des « Diplômés de l’Université de Californie pour la Palestine » publié sur le site américain « Mondoweiss ». L’article met en lumière les contradictions dans lesquelles les présidents des universités américaines s’impliquent en se concentrant sur l’Université de Californie.
Le texte souligne que les présidents d’université démissionnent pour avoir échoué à protéger les étudiants qui expriment pacifiquement leurs opinions, tandis qu’ils autorisent leur agression. Les autorités universitaires prônent la liberté d’expression mais la refusent lorsque les étudiants demandent l’arrêt du « génocide » en Palestine.
Idéologie en déclin
Il mentionne que cette manipulation constante et la trahison de la confiance sont des signes de désespoir, une tentative désespérée de sauver une idéologie indéfendable utilisée pour justifier la suprématie raciale et la ségrégation. Alors que ces mensonges se complexifient, ils hâtent la fin du système qu’ils prétendent défendre.
L’article mentionne les actes de violence perpétrés par un « groupe de sionistes » à l’Université de Californie à Los Angeles le 30 avril dernier contre le « Camp de solidarité avec la Palestine », ainsi que les brutalités policières exercées contre ce camp le 1er mai, assiégeant, intimidant et expulsant de force les étudiants.
Dépendance à l’imagination
L’article ajoute que ces mensonges « sionistes » sont choquants car ils ne correspondent pas à la réalité que nous avons tous connue au cours des six derniers mois. Il explique que le sionisme repose entièrement sur l’imagination, et que ses défenseurs mentiront de manière flagrante pour le soutenir, même face à des preuves accablantes.
Il souligne que le meilleur moyen de défendre le sionisme a toujours été la censure et l’intimidation, car les « sionistes » savent qu’une ouverture au dialogue légitime sur la question pourrait faire s’effondrer complètement leurs arguments.
Censure et intimidation
Il cite un incident récent comme exemple de la dépendance du sionisme à la censure et à l’intimidation, où Erwin Chemerinsky, doyen de la Faculté de droit de Berkeley et l’une des personnalités juridiques les plus renommées de notre époque, s’est montré très craintif à l’idée de laisser un étudiant parler de la Palestine lors d’un événement scolaire organisé chez lui, préférant crier devant le microphone pour faire taire l’étudiant afin d’éviter de confronter ses paroles, car il ne pouvait les réfuter.
L’article souligne que Chemerinsky est capable de plaider de manière convaincante et confiante devant la Cour suprême, mais incapable de défendre sa position sur la Palestine devant l’un de ses étudiants.
Droit international
L’article des diplômés ajoute que l’utilisation de la censure et de la répression pour soutenir le sionisme ne se limite pas aux contextes universitaires. Les dirigeants israéliens continuent de prétendre que les civils tués à Gaza sont des dommages collatéraux regrettables, même après avoir été révélé que les forces d’occupation israéliennes utilisent l’intelligence artificielle pour cibler les hommes dans leurs maisons avec leurs femmes et enfants.
Il déclare également que les dirigeants occidentaux affirment qu’Entité sioniste a le droit d’utiliser la force pour « l’autodéfense », mais en réalité, le droit international stipule que les Palestiniens ont le droit de se défendre car ils vivent sous une occupation militaire illégale.