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Impact de la domination conservatrice sur la politique étrangère iranienne
Après une journée électorale marquée par la froideur, l’Iran a clôturé hier, samedi, le dossier des élections législatives de 2024, en annonçant l’achèvement du quorum du Conseil consultatif et en déterminant le sort des 45 sièges restants. 90 candidats se sont affrontés la semaine dernière dans environ 20 circonscriptions électorales.
Malgré la prolongation du délai de vote de 4 heures supplémentaires lors du second tour, le faible taux de participation a persisté, reflétant le désintérêt des électeurs, à l’instar du premier tour qui avait marqué le début du mois de mars dernier. La presse locale a rapporté une participation d’environ 7% à Téhéran cette fois-ci, suscitant des réactions au sein de la société iranienne qui ont critiqué les louanges officielles malgré le plus grand taux d’abstention de l’histoire du pays.
Taux de participation plus bas
Officiellement, le ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, lors d’une conférence de presse hier, a déclaré que « la participation au second tour est généralement inférieure à celle du premier tour », sans préciser le nombre de participants aux élections complémentaires.
Cependant, l’agence de presse « Aftab News » en persan a rapporté environ 552 000 voix valides, selon les statistiques du ministère, à Téhéran, dont le nombre d’électeurs est d’environ 7 775 000 habitants, confirmant que le premier vainqueur des élections complémentaires à Téhéran a remporté 271 000 voix, soit 3,5 % de la confiance des électeurs à Téhéran.
Politique intérieure et extérieure
Le chercheur politique Mosadeq Mosadegh Bor affirme que le recul de la participation populaire lors du second tour était prévisible en raison de la détérioration des conditions économiques dues aux sanctions et aux pressions économiques, ainsi que du boycott du courant réformiste. Il note également que de nombreux électeurs se sont étonnamment abstenus de voter, selon la presse locale.
Les résultats du second tour des élections de 2024 ont renforcé la domination du courant conservateur sur le pouvoir législatif, aux côtés du gouvernement conservateur, et la traditionnelle mainmise de ce courant politique sur le pouvoir judiciaire.
Présidence du Parlement
On s’attend à ce que la politique étrangère de Téhéran se poursuive sous la domination conservatrice du Parlement. Les conséquences de la mainmise des courants conservateurs et « extrémistes » sur le Parlement ont rapidement émergé lors de la lutte pour la présidence du Parlement, avant de se refléter dans les politiques intérieures et extérieures.