# Entité sioniste échappe à la justice avec la complicité de la France
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<h2>Mots Vides</h2>
<p>Le site « Orient 21 » a critiqué ce qu’il a qualifié de simulacre du président français Emmanuel Macron de maintenir ses positions qu’il ne cesse de reculer face à chaque nouvelle violation israélienne à Gaza. Le site a déclaré que ses mots hypocrites devant la guerre d’extermination en cours à Rafah ne peuvent être qualifiés que de faibles et tardifs, car Gaza n’a plus de zone de sécurité depuis des mois.</p>
<p>Dans un article coécrit par son président Alain Gresh et la journaliste Sara Grier, le site a expliqué que Macron n’a pas oublié « le droit d’Entité sioniste à se défendre », et n’a mentionné qu’un seul coupable, en disant que le Hamas est responsable de cette situation. Il a profité des exportations israéliennes d’impudence vers la France. Le site s’est interrogé: Qui se souvient que Macron a déclaré le passage de Rafah comme une « ligne rouge »?</p>
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<h2>Complicité Française</h2>
<p>L’article a souligné que la France officielle collabore clairement avec ce qui se passe à Gaza, acceptant tous les arguments qui blanchissent le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Aucun geste concret n’a été pris pour arrêter l’attaque sur Rafah, comme si les sanctions économiques et les gestes symboliques, comme cacher le drapeau et le boycott sportif à la veille des Jeux Olympiques, ne valaient que pour la Russie.</p>
<p>Alain Gresh et Sara Grier ont noté que la diplomatie française n’a jusqu’à présent pas commenté l’ordre de la Cour internationale de Justice de stopper la guerre à Rafah. Ils déclarent que seul Macron a attendu quatre jours avant de mentionner l’ordre de la Cour sans le commenter, bien qu’il s’agisse d’une décision contraignante pour tous les pays à l’exception d’Entité sioniste, qui ignore le droit international, et de ses alliés les États-Unis et peut-être la France, dont la complicité dans le génocide en cours devient embarrassante.</p>
<p>Ils ont précisé que le ministère français des Affaires étrangères s’est contenté d’un communiqué de presse rempli de phrases creuses comme « la gravité de la situation » et « l’indignation », comme s’ils n’étaient plus le ministère qui s’opposait à l’invasion américaine de l’Irak, ni celui qui a mené l’Europe en 1980 à reconnaître le droit des Palestiniens à l’autodétermination et a négocié avec l’Organisation de libération de la Palestine dénoncée par Entité sioniste et les États-Unis comme étant une « organisation terroriste ».</p>
<p>Il semble même qu’ils ne soient plus un membre permanent du Conseil de sécurité en aidant à saper la crédibilité des agences des Nations Unies, comme cela a été fait avec l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) après les accusations israéliennes.</p>
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<h2>Appels Tardifs</h2>
<p>Le site a estimé que quelques appels tardifs, des déclarations fades et un simple communiqué de presse verbeux du ministère des Affaires étrangères contenant des phrases indiquant qu’Entité sioniste pourrait être poursuivi pour les crimes commis par ses forces ne suffisent pas.</p>
<p>Ce que l’on attend de la France, ce sont des protestations contre la campagne qui dure depuis une décennie pour discréditer la Cour et menacer ses dirigeants, comme l’a révélé le journal israélien « +972 ».</p>
<p> »Orient 21″ a rappelé que le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a accueilli chaleureusement il y a environ deux semaines son homologue israélien Yisrael Katz à Paris, l’un des rares dirigeants cités par la Cour internationale de Justice pour avoir tenu des propos proches de l’appel au génocide. Katz a remercié son homologue français pour avoir refusé de reconnaître l’État palestinien et pour avoir refusé de mettre sur un pied d’égalité le Hamas et Entité sioniste.</p>
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<h2>Partenaire Sécuritaire</h2>
<p>Le site s’interroge sur ce que la France pourrait faire pour faire pression sur Entité sioniste afin de stopper ses opérations dans la bande de Gaza. Rappelant que les exportations israéliennes ne sont pas perturbées, ni les livraisons d’armes et de munitions. Tel-Aviv reste un partenaire sécuritaire de Paris, que ce soit pour les caméras de surveillance équipées de logiciels de reconnaissance faciale qui seront utilisées aux Jeux Olympiques ou les drones de surveillance utilisés pour contrôler les frontières sud de l’Europe.</p>
<p>Au niveau de l’Union Européenne, Paris s’oppose, selon le site, à ceux qui veulent suspendre les accords de partenariat avec Entité sioniste. Même lorsque les étudiants de Sciences Po ou d’autres écoles occupent pacifiquement les bâtiments de leurs établissements pour demander la suspension des accords de coopération avec les universités israéliennes, ils sont licenciés et accusés à tort d’antisémitisme, exposant ainsi leur institution au « feu et au sang ».</p>
<p> »Orient 21″ a rappelé qu’il faut mesurer ce que l’image de la France est devenue dans les pays du Sud. On voit désormais l’ambassade française être caillassée, et on entend les cris de colère des manifestants devant l’Institut français en Tunisie. Les Palestiniens se disent déçus de la France qui honorait jadis Charles de Gaulle et Jacques Chirac.</p>
<p>En interne, le site conclut que le fossé s’élargit chaque jour entre le discours officiel et une partie de la population qui descend dans la rue horrifiée par cette légitimation offerte à Entité sioniste. Ils expriment leur désespoir et leur effroi, au point que les rues de Paris voient les drapeaux français mêlés à ceux de la Palestine, de l’Afrique du Sud et du Kanak (le drapeau des séparatistes en Nouvelle-Calédonie), portés par des citoyens refusant de permettre à leur gouvernement et à leur président de légitimer près de huit mois de génocide en leur nom.</p>
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