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Trump Lance-t-il une Chasse aux Sorcières contre les Traîtres Internes ?
Le Foyer des Critiques Internes
Donald Trump se concentre de plus en plus sur « l’ennemi interne », une rhétorique qui rappelle à certains observateurs les purges anticommunistes des États-Unis dans les années 1950.
Le républicain de 77 ans a intensifié son discours contre un groupe de ses opposants internes ces derniers mois. Après sa condamnation historique dans un procès pénal, il accuse, sans preuves, son adversaire politique, le président Joe Biden, d’en être à l’origine.
Cette situation suscite des inquiétudes quant à une véritable campagne contre ceux qu’il considère comme des opposants si Trump obtenait un second mandat à la Maison Blanche, campagne qu’il a promis de centrer sur « la vengeance ».
Dans une interview accordée à Fox News dimanche dernier, Trump a déclaré : « Tu as la Russie et la Chine… mais si tu es un président intelligent, tu t’entends toujours très bien avec eux. »
Il a ajouté : « Mais l’ennemi à l’intérieur cause des dégâts à ce pays. »
Attaquer les Médias
Durant son premier mandat, Trump a souvent qualifié les médias de « ennemis du peuple », mais ses critiques sont désormais plus larges.
Lors d’un rassemblement pour la Journée des anciens combattants en novembre dernier à New Hampshire, Trump a déclaré que « la menace provenant de forces extérieures est moins mauvaise et dangereuse que la menace qui provient de l’intérieur ».
Lors de ce même rassemblement, Trump a attiré des condamnations après avoir qualifié ses opposants internes de « mouchards » et déclaré que les immigrants « empoisonnaient le sang du pays », des propos que Biden a comparés à la rhétorique nazie en Allemagne.
Référence à la Seconde Guerre Mondiale
Lors d’un congrès des chrétiens évangéliques à Nashville, Tennessee, Trump a évoqué la Seconde Guerre mondiale en disant que lorsque « notre pays était en guerre contre l’ennemi », pour renforcer son idée de l’existence d’ennemis internes.
Il a ajouté : « Cette fois, la plus grande menace ne vient pas de l’extérieur de notre pays, je le crois vraiment. Les pires sont les gens de l’intérieur de notre pays… Ils sont très malades. »
Trump, connu pour ses relations amicales avec des dirigeants comme le président russe Vladimir Poutine et le leader nord-coréen Kim Jong-un, a réitéré cette idée dans une interview accordée au magazine Time le mois dernier.
Interrogé s’il était prêt à suspendre certaines parties de la constitution américaine pour contrer ses opposants, Trump a répondu : « Je pense que l’ennemi interne, dans de nombreux cas, est bien plus dangereux pour notre pays que les ennemis extérieurs comme la Chine, la Russie et d’autres… »