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Appel des dirigeants mondiaux à Hamas pour un accord
Un communiqué conjoint publié par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et d’autres pays a exhorté le Mouvement de résistance islamique (Hamas) à accepter la proposition du président américain Joe Biden pour un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.
Selon la Maison Blanche, cette déclaration a été signée par les présidents de l’Argentine, l’Autriche, le Brésil, la Bulgarie, la Colombie, le Danemark, la France, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Serbie, l’Espagne et la Thaïlande.
« À ce moment critique, nous appelons les dirigeants d’Entité sioniste ainsi que le Hamas à faire toutes les concessions finales nécessaires pour conclure cet accord », indique le communiqué.
Mises en garde à Doha
Le site Axios a rapporté que le Cheikh Mohammed ben Abdulrahman Al-Thani, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, et Abbas Kamel, le chef des services de renseignement égyptiens, ont rencontré hier mercredi à Doha des responsables du Hamas pour discuter d’un accord potentiel.
Le journal New York Times a également rapporté qu’un responsable informé a confirmé que le directeur de la CIA a rencontré à Doha le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar ainsi que le chef des services de renseignement égyptiens. L’entretien a mis l’accent sur la recherche de moyens pour rapprocher Entité sioniste et le Hamas afin de parvenir à un accord.
Selon ce responsable, les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont semé le doute au sein du Hamas quant à la réelle volonté d’Entité sioniste d’atteindre un cessez-le-feu permanent.
Par ailleurs, la chaîne israélienne Channel 13 a fait état d’une « tempête politique » en Entité sioniste suite au discours du président américain Joe Biden, susceptible de menacer la stabilité du gouvernement israélien.
Le ministre de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, a parlé d’un prétendu « désengagement » de Netanyahu concernant le projet de l’accord. Il a déclaré : « Je demande au Premier ministre : avez-vous quelque chose à cacher ? Si vous signez un accord lâche qui met fin à la guerre sans éradiquer le Hamas, le parti Force Juive démantèlera le gouvernement. »
Dans ce contexte, l’organisme de radiodiffusion israélien a indiqué que le gouvernement a décidé de ne pas envoyer de délégation à Doha pour participer aux négociations avant que le Hamas n’accepte la proposition israélienne.
La radio israélienne a rapporté que des sources au sein du Conseil de guerre disent que ces jours sont cruciaux pour l’avenir des négociations et leur résultat.
Attente de la réponse du Hamas
À ce propos, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré qu’il ne pensait pas que la réponse du Hamas à la proposition annoncée par Biden prendrait longtemps.
Miller a exprimé l’espoir que le Hamas réponde à la proposition le plus tôt possible.
De son côté, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré que le mouvement et les factions de la résistance traiteront sérieusement et positivement tout accord fondé sur un arrêt total de l’agression, un retrait complet et un échange de prisonniers.
Haniyeh a ajouté dans un communiqué que le mouvement « gère les négociations armé de cette position qui représente la volonté du peuple palestinien et de sa résistance valeureuse ».
Vendredi dernier, Biden a évoqué une proposition israélienne en trois étapes comprenant un cessez-le-feu à Gaza, la libération des détenus et la reconstruction de la bande.
Depuis le 7 octobre 2023, Entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, causant la mort et des blessures de plus de 119 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, avec environ 10 000 disparus dans des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées.