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Hommes masqués maltraitant des réfugiés en lien avec la Grèce
La vidéo choquante montrant des demandeurs d’asile ligotés et les yeux bandés à l’arrière d’une fourgonnette sur une île grecque a fait le tour des réseaux sociaux l’été dernier.
À l’époque, la véracité de la vidéo avait été remise en question et Theodosis Nikitaras, le maire de Kos, avait intenté une action en diffamation contre l’ONG l’ayant publiée.
De nouveaux documents de Frontex confirment l’incident
Des documents récemment obtenus de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) confirment l’incident et mettent en cause des individus décrits comme « travaillant probablement de concert » avec les autorités grecques.
La vidéo de 44 secondes a été publiée par l’ONG Aegean Boat Report le 26 juin 2023, le même jour où l’incident s’est produit. Depuis, elle a été vue par plus de 660 000 personnes.
Des réfugiés maltraités et détenus
Selon le rapport d’incident grave de Frontex, des hommes masqués se faisant passer pour des policiers ont approché un groupe de personnes, leur promettant de les transporter vers un camp. Cependant, ces personnes ont été fouillées et enfermées dans l’arrière d’une fourgonnette. Seule une femme et un enfant n’ont pas été ligotés ni les yeux bandés. Le rapport révèle des actes de violence et d’abus, notamment des coups et la destruction d’un téléphone.
Des allégations graves et des conséquences
Les personnes détenues auraient depuis obtenu le statut de réfugié. Cependant, cet épisode traumatisant les pousse à quitter le pays. Des experts qualifient ces actes de crimes et critiquent le manque de poursuites judiciaires à leur encontre.
Frontex et les accusations
Frontex remet en question la version des autorités grecques et affirme que des violations des droits de l’homme ont eu lieu aux frontières extérieures de l’UE. Des rapports font état d’expulsions forcées et d’actes illégaux mettant en cause des personnes masquées agissant en collusion avec les autorités grecques.
Frontex sous le feu des critiques
Frontex, l’agence de l’Union européenne la mieux financée, est critiquée pour son rôle controversé dans la gestion des frontières extérieures. Des allégations de complicité dans des violations des droits de l’homme, notamment les refoulements, ont été formulées à son encontre malgré ses dénégations.
Conclusion
Ces révélations mettent en lumière les abus présumés commis aux frontières européennes, notamment en Grèce, et soulèvent des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux des migrants et des réfugiés.