Table of Contents
Élection iranienne imminente mobilise les électeurs
Une gigantesque fresque dans le centre-ville de Téhéran est généralement un bon indicateur de l’humeur en Iran. Surplombant la place Valiasr animée, elle affichait des missiles balistiques et de la puissance lorsqu’Iran a attaqué Entité sioniste en avril.
Au cours des jours précédant le second tour de l’élection présidentielle vendredi, elle a révélé une inquiétude quant à la profonde apathie des électeurs.
Plus de 60 % des au moins 61 millions d’Iraniens éligibles ont choisi de ne pas voter au premier tour de l’élection anticipée le 28 juin, marquant un niveau de participation record depuis la révolution de 1979.
La fresque surplombant la place Valiasr témoigne des préoccupations concernant la participation électorale.
Le ton monte
De nombreux se demandent si leur vote aura un réel impact. Shabnam, une étudiante en doctorat de 24 ans en médecine, a déclaré qu’elle n’avait pas voté au premier tour et n’a pas l’intention de le faire au second car elle le juge inefficace.
Les conditions actuelles laissent peu d’espoir d’améliorations significatives à court terme. Les candidats et leurs partisans s’emploient principalement à s’attaquer mutuellement plutôt qu’à présenter des plans concrets.
Quelles sont les positions des candidats ?
Pezeshkian affirme qu’il tentera de lever les sanctions américaines en engageant le dialogue avec l’Occident et en renégociant l’accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales que Washington a unilatéralement abandonné en 2018.
Jalili, pour sa part, insiste sur le fait que Téhéran doit « faire regretter à l’ennemi d’imposer des sanctions » grâce à la résilience et à l’expansion de son économie.
La participation électorale est un enjeu majeur, avec des conséquences potentielles importantes pour l’avenir politique de l’Iran. Les prochains jours seront cruciaux pour l’issue de cette élection et les attentes des électeurs sont à leur comble.