Le Caire lance une conférence pour résoudre la crise au Soudan
Aujourd’hui, samedi, Le Caire a inauguré la conférence des forces politiques et civiles soudanaises, où les parties prenantes se réunissent pour discuter de l’arrêt des hostilités, de la gestion de la crise humanitaire, et de préparer la voie politique.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères égyptien, Sameh Shoukry, a affirmé que l’Égypte continuerait à collaborer avec toutes les parties pour mettre fin au bain de sang au Soudan, protéger les acquis du peuple soudanais et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire des pays donateurs vers le Soudan à travers le territoire égyptien.
L’ouverture de la conférence s’est déroulée dans la nouvelle capitale administrative, en présence de représentants des forces soudanaises, des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, ainsi que de plusieurs pays impliqués dans le dossier soudanais.
Ahmed Abu Zeid, porte-parole du ministère des Affaires étrangères égyptien, a déclaré dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère que le ministre Shoukry avait souligné « la gravité de la crise actuelle que traverse le Soudan depuis plus d’un an, et ses conséquences désastreuses qui nécessitent l’arrêt immédiat et durable des opérations militaires pour préserver les ressources du peuple soudanais et les institutions de l’État ».
Efforts internationaux pour résoudre la crise
Le ministre Sameh Shoukry a salué « les efforts considérables et la noble position adoptée par les pays voisins du Soudan, qui ont accueilli des millions de frères soudanais et ont partagé leurs ressources limitées dans un contexte économique très difficile ».
Il a appelé toutes les parties de la communauté internationale à « honorer leurs engagements annoncés lors de la conférence humanitaire de soutien au Soudan », soulignant l’intensification des contacts de l’Égypte avec toutes les organisations humanitaires multipartites pour soutenir les pays voisins les plus touchés par les répercussions négatives de la crise.
Le ministre a souligné que « toute solution politique réelle à la crise au Soudan doit être basée sur une vision soudanaise sincère émanant des Soudanais eux-mêmes, sans ingérence extérieure ni pressions, et en facilitant le rôle des institutions internationales et régionales, notamment l’Union africaine, la Ligue arabe, l’ONU, l’Union européenne, ainsi que les pays frères et amis intéressés par le Soudan ».