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La course des taureaux à Pampelune, une tradition dans le nord de l’Espagne
Au moins deux coureurs ont été blessés lors de la troisième course de taureaux au festival traditionnel de San Fermin à Pampelune, dans le nord de l’Espagne.
Vêtues de vêtements blancs et de foulards rouges comme le veut la tradition, des milliers de personnes ont rempli la place de l’hôtel de ville de Pampelune pour assister au « chupinazo » – le lancement d’un énorme pétard – marquant le début du festival de neuf jours le samedi.
La course est devenue mondialement célèbre après avoir été immortalisée par l’écrivain américain Ernest Hemingway dans son roman « Le soleil se lève aussi » en 1926.
Pampelune est inondée de rouge et de blanc. Les festivités de San Fermin, d’origine médiévale du XVIe siècle, comprennent également des concerts, des processions religieuses et beaucoup de vin.
L’aspect captivant de la course des taureaux
Le point culminant vient cependant chaque jour à 8 heures du matin lorsque des centaines de participants se lancent dans une course dangereuse avec six lourds taureaux de combat, certains pesant plus de 600 kg, à travers les rues étroites du centre-ville.
Pendant l’intense « course des taureaux », qui dure moins de trois minutes, les coureurs essaient de se rapprocher le plus possible des bêtes dans leur sprint vers les arènes de Pampelune, où des corridas ont lieu dans l’après-midi et où les animaux sont tués par les matadors.
Appels des défenseurs des droits des animaux
Six personnes ont été blessées dimanche, dont un participant encorné et cinq avec des contusions. Depuis 1924, on compte 16 décès, le dernier en 2009.
Les militants des droits des animaux qualifient les courses de taureaux de « cruauté médiévale » et demandent qu’elles soient immédiatement arrêtées. Ils affirment que la course des taureaux n’est rien d’autre que des animaux paniqués essayant de s’échapper au milieu de la foule en criant.