Le président iranien envoie un message à l’Amérique et loue la Chine et la Russie
Le président iranien élu Masoud Bzghian a appelé Washington à « comprendre une fois pour toutes » que son pays ne cédera pas à la pression et a affirmé que Téhéran ne cherche pas à posséder des armes nucléaires.
Dans une déclaration intitulée « Ma lettre au nouveau monde » publiée par le journal « Tehran Times » aujourd’hui, samedi, Bzghian a déclaré: « Les États-Unis doivent réaliser et comprendre une fois pour toutes que l’Iran ne répond pas à la pression et ne répondra pas. »
Il a ajouté que la doctrine de défense de l’Iran n’inclut pas les armes nucléaires, indiquant que les États-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire de 2015 en raison de différends internes et par esprit de revanche.
- Le président a exprimé son souhait de dialoguer de manière constructive avec les pays européens pour remettre les relations sur la bonne voie ; il a également déclaré que l’Iran élargirait ses relations avec ses voisins.
- Il a salué l’amitié avec la Chine et la Russie, les qualifiant de soutiens indéfectibles de son pays, désignant cette dernière comme un allié stratégique.
- Bzghian a déclaré que « la Russie est un allié stratégique et un voisin important de l’Iran, et mon administration restera engagée à étendre et renforcer notre coopération », indiquant que Téhéran soutiendra vigoureusement les initiatives visant à mettre fin au conflit en Ukraine.
Dans sa déclaration, le président iranien a affirmé que « le peuple iranien lui a donné un mandat fort pour participer activement sur la scène internationale, en insistant sur les droits et la dignité de son pays, ainsi que sur son rôle mérité dans la région et dans le monde. »
Il y a quelques jours, le nouveau président a confirmé son soutien à la résistance en Palestine et au Liban, s’engageant auparavant lors de sa campagne électorale à relancer l’accord nucléaire, à améliorer les relations avec l’Occident, à réexaminer des questions telles que la surveillance d’Internet et le port du voile par les femmes, ainsi qu’à aborder la crise économique dans le contexte des sanctions américaines et occidentales.
Cependant, les observateurs estiment que la capacité de Bzghian à apporter des changements dans la politique étrangère de l’Iran est extrêmement limitée, car il ne peut s’écarter des lignes tracées par le guide suprême Ali Khamenei pour cette politique.