Chef de l’armée israélienne accorde une libération urgente des détenus
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Hertzi Halevi, a déclaré aujourd’hui que parvenir à un accord pour la libération des détenus à Gaza était crucial. Il a souligné l’importance du contrôle de l’armée israélienne sur l’axe Philadelphie entre la bande de Gaza et l’Égypte, affirmant sa capacité à opérer dans la région de différentes manières.
Des sources israéliennes ont récemment évoqué la volonté de Tel Aviv de retirer ses forces de l’axe Philadelphie si l’Égypte mettait en place des mesures de sécurité empêchant la contrebande d’armes à travers la frontière vers Gaza. Des responsables israéliens auraient tenu des discussions à ce sujet au Caire.
En ce qui concerne les enquêtes en cours sur les événements de la colonie de Beeri en périphérie de Gaza le 7 octobre dernier, Halevi a reconnu des erreurs commises et des décisions cruciales prises dans des circonstances de combat complexes à ce moment-là, admettant sa responsabilité sur chaque erreur commise à ce moment.
Les déclarations du chef d’état-major israélien interviennent alors que les rapports médiatiques font état de tensions croissantes entre les institutions militaires et de sécurité d’une part, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’autre part, concernant un possible accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.
Selon les médias, Netanyahu est accusé par des commandants militaires et des responsables de la sécurité de saboter l’accord potentiel.
De son côté, l’ex-chef des opérations de l’armée israélienne, Entité sioniste Ziv, a déclaré aujourd’hui que Netanyahu mettait de grands obstacles à la conclusion d’un accord concernant ce qu’il a décrit comme des otages.
Ziv a ajouté qu’il n’existait pas de plan clair pour remporter la victoire à Gaza, à part le travail acharné effectué par l’armée, affirmant cependant que cela ne mènerait pas à une victoire totale.
Des responsables et des commandants militaires israéliens mettent en garde contre le risque pour l’armée de s’enliser dans le marécage de Gaza si la guerre perdurait et qu’un accord de cessez-le-feu et un échange de prisonniers n’étaient pas conclus.