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Elections au Venezuela : tensions après victoire de Maduro et soutien américain
Le Venezuela se prépare, ce samedi, à une vague de manifestations suite à la confirmation de la victoire de Nicolas Maduro pour un second mandat. Pendant ce temps, les États-Unis considèrent que le candidat de l’opposition est le véritable vainqueur des élections tenues dimanche dernier et lui ont adressé leurs félicitations.
Maria Corina Machado, la leader de l’opposition, a appelé les Vénézuéliens à se rassembler ce samedi matin dans l’une des principales rues de la capitale, Caracas.
Plus tôt, l’opposition a dénoncé le sabotage de son bureau à Caracas par un groupe de personnes armées et masquées, ainsi que la « détention arbitraire » d’un de ses dirigeants, le journaliste Rolando Carreño, arrêté dans la capitale.
Dans ce climat de tension accrue, la question de la capacité de l’opposition à mobiliser se pose, alors que ce samedi s’annonce crucial pour les jours à venir.
Les manifestations ont été appelées après que les autorités électorales du pays aient validé la victoire de Maduro avec 51 % des voix lors des élections de dimanche dernier.
Le positionnement américain
La situation s’inscrit également dans le contexte de la réaction américaine. Le département d’État américain a annoncé que le secrétaire d’État Antony Blinken a eu, vendredi, une conversation avec la leader de l’opposition vénézuélienne, Marina Corina Machado, et le candidat de l’opposition à la présidence, Edmundo González, après les élections contestées.
Le département a annoncé dans un communiqué que Blinken a félicité González pour avoir reçu le plus grand nombre de voix lors des élections de dimanche et a exprimé ses inquiétudes concernant sa sécurité ainsi que celle de la leader de l’opposition.
Jeudi, Blinken avait déclaré que les États-Unis considéraient González comme le vainqueur des élections présidentielles.
Les accusations de Maduro
Pour sa part, Maduro a accusé l’opposition lors d’une conférence de presse, les accusant de préparer des attaques contre la police lors des manifestations prévues ce samedi.
Le président socialiste a, par ailleurs, condamné ce qu’il a qualifié de « plan délibéré » orchestré par des « fascistes », des « criminels et des toxicomanes » qui s’en prennent aux « symboles chavistes bolivariens ».
Avec une situation politique tendue, les événements de ce week-end pourraient avoir des répercussions significatives pour l’avenir du Venezuela et la dynamique politique dans la région.