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Hamas lance des consultations pour désigner le successeur d’Haniyeh
Hamas a annoncé avoir engagé des consultations pour sélectionner un nouveau leader du mouvement palestinien, suite à l’assassinat de son chef politique Ismail Haniyeh. Dans une déclaration publiée sur ses comptes de réseaux sociaux dimanche, le mouvement a indiqué : « Après le martyr de notre leader, les dirigeants du mouvement ont commencé un large processus de consultation au sein de sa hiérarchie et de ses institutions consultatives pour choisir un nouveau chef. »
Une déclaration fort proposant la continuité
La communication de Hamas a précisé que l’assassinat de Haniyeh « ne fera que renforcer le Hamas et la résistance palestinienne, les rendant plus déterminés à poursuivre son chemin et sa méthode ». Les résultats des consultations seront annoncés dès leur achèvement.
Contexte de l’assassinat
Haniyeh a été assassiné à Téhéran tôt mercredi matin dans une attaque que les responsables iraniens imputent à Entité sioniste. Son garde du corps a également été tué. L’Iran et les groupes qui lui sont proches au Moyen-Orient ont promis de venger la mort de Haniyeh, tandis qu’Entité sioniste, accusé par Hamas et d’autres de mener l’attaque, n’a pas commenté directement l’incident.
Ismail Haniyeh se trouvait à Téhéran pour assister à l’inauguration du président iranien Masoud Pezeshkian. Après des funérailles à Téhéran, où les prières ont été dirigées par le leader suprême Ali Khamenei, les restes de Haniyeh ont été transportés à Doha pour l’inhumation.
Inquiétudes concernant une escalade régionale
Alors que l’Iran et ses alliés préparent leur réponse à l’assassinat de Haniyeh, les tensions s’intensifient au Moyen-Orient, alimentées par des craintes d’une guerre régionale. Leur allié principal, les États-Unis, a déclaré qu’ils déplaceraient davantage de navires de guerre et de chasseurs vers la région. Plusieurs gouvernements occidentaux, y compris les États-Unis et le Royaume-Uni, ont appelé leurs citoyens à quitter immédiatement le Liban, où se trouve le Hezbollah, allié de Hamas.
Des répercussions immédiates
La mort de Haniyeh à Téhéran s’est produite seulement quelques heures après l’assassinat du chef militaire du Hezbollah à Beyrouth, suscitant des promesses de vengeance de l’Iran et de l’« axe de résistance ». L’Iran a déclaré s’attendre à ce que le Hezbollah cible des zones plus profondes à l’intérieur d’Entité sioniste, ne se limitant plus aux cibles militaires.
Des tensions croissantes au sein du conflit
Le président américain Joe Biden, interrogé par des journalistes sur la possibilité que l’Iran se calme après l’attaque de Téhéran, a répondu : « J’espère que oui. Je ne sais pas. » Par ailleurs, l’armée israélienne a rapporté dimanche tôt qu’environ 30 roquettes avaient été tirées depuis le Liban vers Entité sioniste; la majorité a été interceptée et aucune blessure n’a été signalée.
Le tir de roquettes a eu lieu après que des frappes israéliennes ont ciblé plusieurs zones du sud du Liban pendant la nuit, selon les médias libanais. Entité sioniste et le Hezbollah, soutenu par l’Iran, échangent des tirs depuis le lendemain du début de la guerre de Gaza, qui a causé la mort de près de 40 000 Palestiniens et déplacé presque la totalité de la population de l’enclave assiégée, dans un contexte de famine généralisée et d’urgences sanitaires.