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Y a-t-il une guerre régionale imminente en perspective ?
Depuis le lancement de l’opération « Tempête d’Al-Aqsa », les répercussions ont été considérables, non seulement en Entité sioniste mais aussi aux États-Unis et en Occident. En réponse à cette opération, une guerre d’extermination contre le peuple de Gaza s’est intensifiée, marquée par une perte de contrôle et un déséquilibre total, débouchant sur un état de viol collectif sans justification, ressemblant à un crime de génocide, dont la responsabilité incombe exclusivement à ses auteurs et à leurs partisans.
Un virage dans le conflit
Depuis le début de la guerre terrestre, l’armée israélienne a subi de lourdes pertes, indiquant une défaite quotidienne. Après dix mois, la situation militaire penche en faveur de la résistance et de son peuple à Gaza. Le Hezbollah a également rejoint la lutte, suivie d’un soutien croissant de la part de résistants en Irak et au Yémen, ayant même vu les missiles yéménites frappant « Eilat », ciblant toute expédition se dirigeant vers Entité sioniste.
Récemment, l’Iran a été entraîné dans le conflit après l’attaque de son consulat à Damas le 1er avril 2024. Ces événements ont alarmé la communauté internationale, qui craint une escalade vers une guerre régionale totale. Les dynamiques actuelles, exacerbées par une direction israélienne et américaine dont les décisions semblent réagir à une crise interne, sont préoccupantes.
Des décisions à risque
Le ton de l’administration américaine semble se déplacer vers le débat sur « le jour d’après », bien que la guerre à Gaza continue de s’intensifier. Le retour du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soutenu par des leaders américains, marque un tournant, avec l’ombre des atrocités commises au cours des dix mois passés flottant sur cette dynamique.
- Premièrement, la décision d’assassiner le haut responsable du Hezbollah, Fouad Chouk, illustre une volonté aggressive de changement dans les règles d’engagement, préparant le terrain pour des représailles.
- Deuxièmement, l’éventuel attentat contre le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, sur le sol iranien, pourrait entraîner l’Iran dans une confrontation directe, ouvrant ainsi la voie à une guerre régionale.
Ces attaques, en plus des frappes en Irak et au Yémen, intensifient les tensions, amenant des réponses militaires à des provocations répétées.
Une guerre presque inévitable ?
Les conséquences des hostilités en cours sont alarmantes. Le soutien entre les forces de résistance en Iran, au Hezbollah, au Yémen et en Irak a évolué vers une confrontation ouverte, comme le souligne Hassan Nasrallah dans son discours du 1er août 2024. Le cadre d’une guerre régionale semble se dessiner, alors même que Netanyahu, en visite aux États-Unis, semble se diriger intentionnellement vers une escalade.
Les puissances mondiales, notamment la Russie et la Chine, doivent agir rapidement pour freiner l’escalade provoquée par les politiques de Netanyahu et de Biden. Le risque de devoir faire face à une guerre régionale ne doit pas être sous-estimé, d’autant plus que de nombreuses voix s’élèvent contre cette dynamique.
Questions cruciales pour l’avenir
Alors que nos préoccupations s’intensifient, deux questions pressantes émergent : comment les États-Unis peuvent-ils être entraînés dans un conflit qu’ils ne souhaitent pas ? De même, comment la communauté internationale peut-elle rester passive face à un Netanyahu qui pousse vers la guerre régionale ? Des interrogations se posent sur l’aptitude des Nations Unies et des nations arabes et musulmanes à prévenir un conflit qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour la paix mondiale.
Il est impératif que la diplomatie s’intensifie pour éviter que ces tensions ne se transforment en une guerre dévastatrice.