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Netanyahu veut élargir sa coalition et changer de ministre de la défense
Selon le journal israélien Maariv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu envisage d’étendre la coalition gouvernementale en intégrant le parti État de Droite, dirigé par Gideon Saar. Cette manœuvre vise à faire face aux pressions du ministre de la Sécurité nationale et chef du parti Pouvoir Juif, Itamar Ben Gvir, ainsi qu’à l’opposition qui cherche à renverser son gouvernement.
Changements au sein du gouvernement
Dans un rapport de la journaliste politique Anna Braski, il est mentionné que Netanyahu, craignant les conséquences d’une éventuelle révocation du ministre de la Défense Yoav Galant, envisage de lui confier un autre portefeuille au lieu de le renvoyer, et envisage également de nommer l’ancien ministre des Affaires étrangères et chef d’état-major Gabi Ashkenazi en lieu et place.
Renforcement du bloc Likoud
Des sources proches de Netanyahu rapportent que l’intégration du parti de Saar, qui pourrait obtenir entre deux et trois sièges selon les sondages, renforcerait le bloc Likoud et affaiblirait les forces de droite modérée avant les prochaines élections en Entité sioniste.
- Le projet d’intégrer le parti de Saar à la coalition et de modifier les portefeuilles ministériels n’a pas encore avancé vers des étapes concrètes.
- Des discussions informelles ont eu lieu récemment entre des émissaires du Likoud et Saar pour évaluer leur position concernant ce projet.
Répercussions sur le gouvernement
Braski souligne que l’élargissement de la coalition et la redistribution des portefeuilles pourraient justifier l’offre d’un portefeuille différent à Galant, ainsi qu’une « position élevée non sécuritaire » à Saar.
Le nom de Gabi Ashkenazi a été évoqué comme potentiel candidat au ministère de la Guerre au début de 2023, suite aux tensions entre Galant et Netanyahu liées aux différends sur les changements dans le système judiciaire.
Une situation reportée
Les sources concluent que Netanyahu souhaite reporter toute implication politique concernant la possibilité d’élargir la coalition et la rotation des postes jusqu’après l’attaque iranienne, espérant que cet événement ne déclenchera pas une détérioration sécuritaire régionale majeure. Ainsi, le Premier ministre israélien espérerait être libre de traiter les questions politiques soulevées par la suite.