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Performance variée des marchés asiatiques et chute des actions européennes
Les bourses asiatiques ont affiché des performances variées à la fin des échanges, mardi, après que certaines d’entre elles n’ont pas pu se maintenir suite à une session en déclin sur les bourses mondiales la veille. Pendant ce temps, les bourses européennes ont continué leur recul, alimentées par des craintes d’un ralentissement économique aux États-Unis.
Les indices boursiers ont connu une baisse dans tous les principaux marchés financiers hier, avec une chute sévère à Tokyo. La Bourse de New York, considérée comme un indicateur des marchés financiers, a terminé sur un fort déclin, avec deux des trois principaux indices enregistrant leur pire séance en deux ans.
Performance des bourses asiatiques
Les performances des bourses asiatiques sont les suivantes :
- Le Nikkei japonais a augmenté de 10,23 % pour atteindre 34 675 points.
- L’indice de Shanghai a progressé de 0,23 % pour atteindre 2 867 points.
- Le Hang Seng de Hong Kong a enregistré une baisse de 0,31 % à 16 647 points.
- L’indice Sensex indien a chuté de 0,21 % à 78 593 points.
- Le marché de Singapour a perdu 1,39 % pour se stabiliser à 3 198 points.
Évolution des bourses européennes
Concernant les bourses européennes :
- L’indice FTSE 100 britannique a diminué de 0,32 % à 7 982 points.
- L’indice DAX allemand a baissé de 0,12 % à 17 317 points.
- Le CAC français a reculé de 0,62 % à 7 104 points.
- L’indice Stoxx 600 a chuté de 0,15 % à 486 points.
Face à un taux de chômage plus élevé que prévu et un nombre d’emplois créés en dessous des prévisions, les marchés s’inquiètent de ce que cela puisse indiquer un ralentissement économique majeur aux États-Unis, exacerbée par la politique monétaire actuelle de la Réserve fédérale.
Politique monétaire et perspectives économiques
La Réserve fédérale a augmenté ses taux d’intérêt à des niveaux jamais vus depuis 20 ans pour tenter de ralentir l’économie américaine et réduire l’inflation à 2 %. En juin 2022, cette dernière avait atteint 9,5 %, son taux le plus élevé en 40 ans.
À l’approche d’une première réduction des taux d’intérêt anticipée par les investisseurs, des craintes émergent quant à la possibilité que la Réserve fédérale ait tardé à agir, risquant ainsi de provoquer un ralentissement économique.
Changement de tendance dans les marchés
Les analystes de Deutsche Bank ont signalé un « changement de tendance » observé mardi dans les marchés financiers. Ce changement coïncide apparemment avec les déclarations d’Austin Goolsbee, président de la Réserve fédérale de Chicago, qui a annoncé que les données sur l’emploi ne prenaient actuellement pas la forme d’un « ralentissement » et que la Réserve fédérale pouvait attendre d’autres données avant la réunion de septembre.
De plus, ils ont noté que l’activité dans le secteur des services aux États-Unis a recommencé à croître en juillet, selon un indice publié lundi, suggérant que ces données pourraient également convaincre les marchés que le rapport sur l’emploi n’est pas aussi négatif qu’ils le pensaient.