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Des informations israéliennes trompeuses sur la tuerie récente
Selon des sources palestiniennes, la liste publiée par l’armée israélienne concernant les cibles de la tuerie à l’école « At-ta’been » dans le quartier d’Al-Daraj à Gaza, survenue tôt hier matin, portait des informations trompeuses.
Inexactitudes signalées
Les sources indiquent que deux personnes mentionnées dans cette liste avaient été tuées deux jours avant la tuerie, dans des zones différentes. De plus, il a été précisé que le martyr Youssef Al-Wadiya, également inscrit dans cette liste, avait été tué dans un autre endroit, deux jours avant l’attaque. Une des photos présentées aurait été celle de Mounthir Dahir, qui a perdu la vie vendredi, en compagnie de sa sœur, loin de l’école.
Profil des victimes
Les sources ajoutent que le martyr Mohamed Atif, aussi mentionné, était un académicien et un ancien directeur d’école, sans aucun lien avec des activités militaires. En outre, certains des noms figurant sur la liste sont ceux de prédicateurs et de professeurs d’université, n’ayant pas de lien avec des actions armées.
Réponse de Hamas
Le mouvement de résistance islamique, Hamas, a qualifié les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles les victimes appartiendraient à Hamas et au Jihad islamique, d’affabulations trompeuses. Dans un communiqué, le mouvement a déclaré que parmi les plus de 100 civils abattus dans l’école, l’occupation israélienne avait déclaré que 19 d’entre eux étaient des combattants, pour justifier son acte.
Clarifications sur la tuerie
Hamas a en outre affirmé que toutes les personnes tuées étaient des civils, ciblés alors qu’ils prenaient part à la prière du matin. La liste des martyrs comprenait des enfants, des employés civils, des professeurs d’université et des hommes de religion.
Contexte de la situation
Cette situation soulève de nombreuses questions sur la transparence et la véracité des informations diffusées par les autorités israéliennes. Les doutes croissants autour des revendications militaires et des relations entre civils et mouvements de résistance continuent de susciter des inquiétudes tant au niveau local qu’international.