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Alcool, tranquillisants et crises psychologiques : l’attente d’Iran inquiète Entité sioniste
Selon un rapport du quotidien israélien Yedioth Ahronoth publié samedi, le climat d’anxiété s’intensifie en Entité sioniste face à la menace d’une réponse iranienne suite à l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, à Téhéran.
Les préparatifs des Israéliens incluent le stockage de conserveries et l’achat de fournitures pour survivre de longues périodes dans des abris. Ce climat d’incertitude et d’inquiétude croissante se reflète dans l’augmentation de la consommation d’alcool et de tranquillisants, ainsi que dans la recherche de consultations psychologiques.
Des craintes généralisées d’un possible conflit régional majeur se sont accrues depuis l’élimination de Fouad Choukri, un leader militaire du Hezbollah, par une frappe aérienne à Beyrouth, suivie de l’assassinat de Haniyeh le lendemain, attribué à Tel Aviv. Tant l’Iran que le Hezbollah ont promis de riposter vigoureusement à ces assassinats.
Afflux dans les salons de coiffure
Dans ce contexte de préparation à un long séjour dans les abris, Yedioth Ahronoth a rapporté un afflux dans les salons de coiffure à travers Entité sioniste. Ilan Margalit, propriétaire d’un salon à Givatayim, a déclaré : « Nous travaillons des heures supplémentaires en raison de la situation sécuritaire ».
Elle a ajouté : « Nous constatons une nette augmentation des rendez-vous, plusieurs femmes craignant de ne pas pouvoir se coiffer pendant une longue période. Ce climat d’incertitude entraîne des files d’attente de plus en plus importantes dans les salons ».
Stockage alimentaire : hausse des achats
La société israélienne « Wallt » a enregistré une augmentation de 260 % des demandes de glaces depuis l’assassinat de Haniyeh. Les Israéliens, qui sortent moins de chez eux, préfèrent se réconforter avec des friandises devant la télévision.
Après les glaces, la demande pour le stockage de conserves a augmenté de 140 %, en tête desquelles se trouvent les conserves de thon, d’huile de maïs et de cornichons. De plus, les demandes d’eau minérale et de papier toilette ont grimpé de 50 % comparé aux jours normaux.
Changement des habitudes alimentaires
Ce climat inquiétant s’est également traduit par une diminution de la fréquentation des cafés et des restaurants. Aviad Bilid, propriétaire d’un restaurant populaire à Tel Aviv, a noté une baisse de 50 % de la clientèle le week-end dernier et une diminution de 30 à 50 % de son chiffre d’affaires depuis l’assassinat de Haniyeh.
De nombreuses personnes préfèrent désormais commander des pizzas chez elles, comme l’explique Haim Richter, propriétaire d’une chaîne de livraison de pizzas, qui a constaté une augmentation de 27 % des ventes, notamment dans le nord du pays.
Consommation accrue d’alcool
Ron Elimelech, propriétaire d’un bar à Rishon Lezion, a observé que ses clients consomment beaucoup plus d’alcool qu’auparavant. « Avec la montée des menaces contre Entité sioniste, les gens cherchent une échappatoire à leurs inquiétudes », a-t-il déclaré.
Yisrael Gabay, PDG de Banco, le plus grand magasin de boissons alcoolisées d’Entité sioniste, a fait écho à cette tendance, affirmant que la situation rappelle celle de la pandémie de Covid-19, où les gens, anxieux, préfèrent rester chez eux le soir et consomment de l’alcool pour se détendre.
Problèmes psychologiques croissants
Des demandes accrues de soins psychologiques ont également été rapportées, rendant difficile la prise de rendez-vous avec des psychiatres, le coût moyen étant de 450 shekels (environ 122,5 dollars) par heure. Un spécialiste a déclaré que « le besoin de parler est devenu pressant », alors que l’utilisation d’applications de relaxation a également augmenté.
Enfin, la demande d’ordonnances pour les médicaments sédatifs a grimpé de 30 % secteurs, confirmant que la population cherche des méthodes pour gérer son stress croissant.
Un désir d’évasion
Enfin, les Israéliens souhaitent plus que jamais fuir la situation actuelle, multipliant les réservations de vols à l’étranger. Oren Cohen Magori, de la société de tourisme Hashatit Hamikveh, a rapporté que les demandes pour des destinations comme Larnaca et Rhodes n’ont pas cessé d’augmenter, avec une volonté affirmée de s’évader.