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Roi de Jordanie refuse de transformer le pays en champ de bataille
Le roi de Jordanie, Abdallah II, a affirmé dimanche que son pays « ne sera pas un champ de guerre et ne permettra pas de mettre en danger la vie de son peuple ». Cette déclaration intervient dans un contexte de craintes croissantes concernant une escalade militaire entre l’Iran et Entité sioniste.
Déclarations du roi lors d’une rencontre
Selon un communiqué du palais royal, le roi Abdallah a fait ces commentaires lors de la réception d’une délégation d’assistants de membres du Congrès américain au palais de Husseiniya à Amman, lors d’une réunion portant sur « les développements actuels dans la région ». Il a réaffirmé que « la Jordanie ne sera pas un champ de guerre et ne permettra pas de mettre en danger la vie de son peuple ».
Le roi a insisté sur « la nécessité de déployer tous les efforts possibles pour réduire les tensions dans la région et parvenir à un cessez-le-feu complet, afin d’éviter une glissade vers une guerre régionale ».
Les implications des conflits régionaux
Le roi a noté que « la région continuera à être exposée à une expansion du conflit, menaçant sa stabilité tant que la guerre à Gaza se poursuivra ». Il a donc souligné l’importance de redoubler d’efforts au niveau international pour mettre fin à la guerre par une cessation immédiate et durable des hostilités.
Il a également mis en garde contre le « danger des attaques des colons extrémistes contre les Palestiniens en Cisjordanie, ainsi que les violations des lieux saints islamiques et chrétiens à Jérusalem ».
Appels à un processus de paix durable
Le roi a réitéré l’importance de trouver une perspective politique pour parvenir à une paix juste et complète sur la base de la solution à deux États (palestinien et israélien), considérée comme la seule façon d’assurer la sécurité des Palestiniens, des Israéliens et de toute la région.
Il a également insisté sur la nécessité de continuer à soutenir l’UNRWA (l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens), afin de lui permettre de remplir ses missions humanitaires pour des millions de Palestiniens à Gaza et dans la région sous son mandat international.
Inquiétudes croissantes
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré samedi que « la Jordanie a informé l’Iran et Entité sioniste de manière claire et précise qu’elle ne permettra à personne de violer l’espace aérien du royaume et de mettre en danger la vie des Jordaniens ».
Il a ajouté que « tout objectif dans l’espace aérien jordanien sera abattu, et la Jordanie ne permettra pas l’utilisation de son espace aérien. Nous ferons face à toute menace qui survole notre territoire que nous considérons dangereuse pour notre peuple ».
Tensions régionales exacerbées
Les craintes d’une escalade régionale se sont intensifiées, notamment après que l’Iran a promis de répondre à l’assassinat du chef du bureau politique du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, un acte attribué à Entité sioniste.
En avril dernier, l’Iran a lancé plus de 300 drones et missiles sur Entité sioniste en réponse à une frappe qui avait ciblé son consulat à Damas. Cette attaque directe, sans précédent, a été « repoussée » selon les forces israéliennes.
À cette époque, la Jordanie avait confirmé avoir intercepté des « objets volants » violant son espace aérien en lien avec l’attaque iranienne contre Entité sioniste, et s’était engagée à repousser toute menace « quelle qu’en soit la source ».
La situation à Gaza
Sous le soutien des États-Unis, Entité sioniste mène depuis le 7 octobre 2023 une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, ayant causé plus de 131 000 morts et blessés, principalement des enfants et des femmes, avec plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine imminente.