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Expert militaire : le tir d’élite révèle un fort renseignement à Gaza
Le colonel Hatem Karim Al-Falahy, expert militaire et stratégiste, a déclaré que les images des opérations de tir d’élite réalisées par les Kassam, branche militaire du mouvement de résistance islamique Hamas, et de Saraya Al-Quds, branche militaire du Mouvement de résistance islamique, mettent en évidence un niveau élevé de coordination et de coopération entre les factions de résistance.
Opérations conjointes à Khan Younes
Des images diffusées par les Kassam montrent des opérations conjointes entre ces deux factions dans la région de Khan Younes, au sud de la Gaza, la plus récente ayant eu lieu dimanche dernier, avec une attaque directe ayant entraîné la mort d’un soldat occupante. Cela fait suite à deux autres opérations survenues les 25 et 28 juillet dernier.
Analyse du champ de bataille
Dans son analyse de la situation militaire dans la région, Al-Falahy a expliqué que les factions de résistance s’organisent par zones de compétence, chaque groupe ayant son propre secteur. Les opérations publiques des tireurs d’élite dans un secteur contrôlé par une autre faction nécessitent un haut degré de coordination.
L’expert a souligné que cette coordination était clairement visible lors de la dernière vidéo, où le tireur a affiché les emblèmes des deux factions sur son épaule, symbolisant un effort commun.
Mobilité des tireurs d’élite
Al-Falahy a mentionné que cette collaboration facilite le déplacement des tireurs d’élite, qui n’opèrent pas sous une seule commande mais adaptent leurs mouvements en fonction de la situation. Il a noté que les tireurs sont particulièrement qualifiés pour utiliser leurs fusils avec une grande précision, même dans des environnements dévastés.
Il a également ajouté que les trois opérations mentionnées ont un impact significatif sur le moral des forces d’occupation, rendant les régions sous leur contrôle largement hostiles, malgré leur présence militaire.
Détails des attaques
Concernant les opérations de tir, Al-Falahy précise que le fusil utilisé était un modèle « Ghul », réputé pour sa portée atteignant 2000 mètres et un calibre de 14.5 mm. Le tireur a réussi à atteindre son objectif grâce à un entraînement de haut niveau.
L’expert a noté que la présence des soldats israéliens à proximité des bâtiments représente un risque majeur, car cela les oblige à surveiller depuis les fenêtres, ce qui les rend vulnérables aux tireurs d’élite. Le soldat abattu lors de l’opération récente était apparemment en position de surveillance, pensant que la zone était sécurisée, ce qui l’a rendu une cible facile.
Impact des erreurs militaires
Al-Falahy a également observé que la répétition des erreurs par les forces d’occupation est souvent due à un manque de formation et d’incapacité à réagir adéquatement pendant les opérations. Ces incidents mettent en lumière une peine considérable pour l’armée occupante.
Dans un rapport connexe, le journal « Maariv » a annoncé qu’un sergent de l’armée israélienne avait été tué et deux autres blessés par des tirs de tireurs d’élite de Hamas près de Khan Younes.
Rôle des armes locales
Les opérations de tir d’élite menées par les Kassam ont été particulièrement renforcées par l’utilisation du fusil Ghul, fabriqué localement, du nom du martyr Adnan Al-Ghul. Ce fusil a une portée létale de 2000 mètres.
Bien qu’il n’existe pas de chiffre précis sur le nombre d’opérations de tir effectuées par les Kassam depuis le début de la guerre actuelle, ils ont révélé qu’en février dernier, ils avaient mené « 57 missions de tir, dont 34 avec le fusil Ghul », entraînant la mort de plusieurs dizaines de soldats ennemis. Les estimations suggèrent que les opérations de tir ont considérablement augmenté depuis.