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Licenciement du PDG de Starbucks en raison de la baisse des ventes
La société Starbucks a annoncé la démission de son PDG, Laxman Narasimhan, après seulement un an à ce poste. L’entreprise a également désigné Brian Niccol, l’actuel PDG de Chipotle, comme son nouveau président-directeur général, prenant ses fonctions à partir du 9 septembre prochain.
Cette décision intervient à un moment où Starbucks fait face à des défis majeurs liés à la baisse de ses ventes et à la montée des pressions externes, notamment en raison de l’impact des mouvements de boycott, selon des informations rapportées par CNN.
Taux de ventes en déclin et impact des boycotts
Ce changement de direction se produit alors que Starbucks fait face à des difficultés sérées sur ses marchés principaux. Sous la conduite de Narasimhan, l’entreprise a enregistré une baisse de 3 % de ses ventes mondiales, avec une chute de 2 % sur le marché nord-américain, comme l’a rapporté Bloomberg.
- Les consommateurs montrent un sentiment croissant de fatigue face aux prix élevés.
- Cela fait suite à plusieurs années d’augmentations continues des prix dans l’industrie de la restauration rapide.
Neil Saunders, analyste du secteur de la vente au détail et directeur général de Global Data Retail, a noté que si une partie de ce ralentissement peut être attribuée à la réduction des dépenses des consommateurs, « une grande partie est due à une détérioration de l’expérience en magasin et à un manque d’innovation dans des domaines comme l’alimentation ». Il a également souligné que Starbucks a perdu des parts de marché au profit de petits cafés et d’autres concurrents, un fait que Narasimhan n’a pas réussi à gérer efficacement.
Pressions extérieures et stratégie commerciale
En plus des défis opérationnels, Starbucks subit des pressions extérieures qui ont érodé sa position sur le marché. La société a été la cible de mouvements de boycott en raison de ses positions politiques liées à la guerre d’Entité sioniste contre Gaza, ce qui a affecté l’opinion des consommateurs et les ventes, surtout sur ses marchés internationaux.
Les actions de la société ont chuté de 12 % lors des échanges de mai dernier. De plus, l’entreprise a réduit son personnel d’environ 4 % de sa force de travail totale, qui compte environ 50 000 employés, principalement dans ses succursales au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, selon Reuters.
Starbucks est également confrontée à une compétition croissante sur le marché chinois de la part de concurrents à coût réduit, ce qui complique encore plus les défis auxquels l’entreprise fait face. Ce changement de direction se produit également alors que des négociations sont en cours avec un investisseur activiste, ajoutant une couche supplémentaire de complexité aux défis actuels.