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Bélarus mobilise alors que la Russie avance vers l’est
Le vendredi, l’armée du Bélarus a annoncé le renforcement de ses troupes à la frontière avec l’Ukraine, suite à une incursion ukrainienne en Russie. Cette situation survient alors que Moscou a revendiqué le contrôle d’une nouvelle ville stratégique, tout en mettant en garde contre un potentiel déclenchement d’une « guerre mondiale ».
Le ministre de la Défense bélarusse, Victor Khrenin, a déclaré qu’il y avait un « risque élevé de provocation armée » de la part de l’Ukraine. Selon l’agence de presse officielle bélarusse, Belta, Khrenin a ordonné le renfort des troupes sur les axes de Gomel et Mazyr, y compris des forces spéciales et des unités de missile qui seront déplacées vers des zones spécifiques pour être renforcées.
Les avancées russes et les répercussions
Ce renforcement des forces à la frontière sud du Bélarus coïncide avec une avancée ukrainienne dans la région de Kursk, en Russie. Aujourd’hui, Moscou a annoncé avoir pris le contrôle d’une localité située à environ 15 kilomètres de Pokrovsk, un point stratégique dans l’est de l’Ukraine. La défense russe a affirmé, via Telegram, que la localité de Sergueïevka avait été libérée grâce aux actions des unités du groupe des forces centrales.
Des sources de sécurité non spécifiées ont rapporté que des unités russes avaient détruit une équipe ukrainienne d’opérations de reconnaissance et de sabotage, qui étaient en possession d’armes fournies par des pays de l’OTAN dans la région de Kursk, à l’ouest de la Russie.
Evacuation des civils ukrainiens
Sur le front ukrainien, les autorités militaires de Pokrovsk ont appelé les civils à accélérer leur évacuation, alors que les forces russes se rapprochent rapidement de cette zone. Elles ont souligné l’urgence de quitter les lieux, face à la progression constante des troupes russes. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a averti que Pokrovsk et d’autres villes environnantes dans la région de Donetsk faisaient face à de lourdes attaques russes.
Les responsables militaires ont précisé que le temps disponible pour rassembler les effets personnels et se rendre dans des zones plus sûres se réduisait chaque jour.
Possibilités d’une guerre mondiale
En parallèle des combats, des déclarations politiques russes accusaient les États-Unis et l’OTAN d’être impliqués dans l’attaque ukrainienne contre Kursk. Nikolai Patrushev, un conseiller du président Vladimir Poutine, a déclaré que le plan de l’attaque avait été élaboré avec l’assistance de l’OTAN et des services de renseignement occidentaux.
Le député russe Mikhail Sheremet a quant à lui affirmé que l’incursion ukrainienne soutenue par l’Occident à l’intérieur de la Russie « nous rapproche d’une guerre mondiale ». Il a souligné que l’utilisation de matériel militaire occidental et les éléments de preuves soutenant la présence d’étrangers dans ces attaques indiquent que le monde est au bord d’un nouveau conflit global.
Alors que l’Ukraine et ses alliés affirment que la Russie reçoit un soutien de pays comme la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, Kim Jong-un a promis aujourd’hui de renforcer la coopération avec la Russie.