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Le parti démocrate choisit Harris comme candidate à la présidence
Le Parti démocrate a officiellement désigné Kamala Harris, la vice-présidente des États-Unis, comme sa candidate à l’élection présidentielle prévue pour novembre prochain. Cette décision a été prise lors d’un vote symbolique dans la nuit de mercredi, face à son adversaire républicain, l’ancien président Donald Trump.
Lors d’un événement électoral dans l’État clé du Wisconsin, Harris a exprimé sa fierté d’avoir obtenu le soutien des délégués du parti, affirmant qu’elle et ses partisans traceraient un nouveau chemin vers l’avenir et la liberté.
Le congrès national du Parti démocrate se poursuit pour un deuxième jour consécutif à Chicago, dans l’État de l’Illinois.
Soutien à Harris
Le deuxième jour du congrès était marqué par le thème « Une vision audacieuse pour l’avenir des États-Unis ». L’ancien président américain Barack Obama a pris la parole devant une foule enthousiaste, soulignant : « Nous avons la chance d’élire quelqu’un qui offre des opportunités aux autres et qui se bat pour les Américains. » Il a ajouté que les États-Unis étaient prêts à voir Harris accéder à la présidence.
Obama a également critiqué le Parti républicain, disant qu’il était fondé sur des individus plutôt que sur un véritable plan pour le pays, et a insisté sur la nécessité d’un changement dans la course présidentielle américaine, évoquant un climat de division et les difficultés rencontrées par de nombreux Américains.
Dans son discours, Michelle Obama, l’ancienne Première Dame, a aussi salué le choix de Harris, affirmant que l’espoir était de retour avec sa candidature. Elle a décrit une « magie » dans l’air, se référant à « la puissance de l’espoir contagieux ».
Réaction des manifestants
Parallèlement, certains manifestants ont interrompu le discours de Tim Walz, le colistier de Harris, réclamant un moratoire sur l’aide militaire américaine à Entité sioniste et la fin des opérations militaires à Gaza. Les manifestants ont exprimé leurs mécontentements concernant la politique américaine à l’égard d’Entité sioniste lors du congrès, ce qui a conduit à leur expulsion par les forces de sécurité.
Un soutien financier sans précédent
Dans un développement connexe, des sources ont rapporté à Reuters que la campagne de Harris avait amassé environ 500 millions de dollars depuis son entrée en lice, un montant record qui reflète l’enthousiasme des donateurs avant les élections. Harris avait déjà récolté 200 millions de dollars dans la première semaine de sa campagne.
Selon ces sources, elle a recueilli 300 millions de dollars en juillet, dépassant le total cumulé de fonds levés par elle-même et le président Joe Biden avant son retrait, qui s’élevait à plus d’un milliard de dollars.
D’après David Plouffe, conseiller de la campagne de Harris, la vice-présidente a nettement amélioré la position du Parti démocrate à l’approche des élections, soulignant un retour des démocrates dans des États clés précédemment jugés difficiles comme le Nevada, l’Arizona, la Géorgie, et la Caroline du Nord.
Trump maintient sa campagne
En parallèle, Donald Trump continue sa campagne, menant des rassemblements dans des régions clés comme Howell, dans le Michigan. Avec sa sixième visite dans cette ville, Trump cherche à maintenir le soutien de ses partisans face aux avancées des démocrates. Il a annoncé qu’il mettrait l’accent sur les questions de criminalité et de violence dans sa campagne électorale.
Les derniers sondages d’opinion montrent Harris en tête avec un léger avantage de 4 points sur Trump à l’échelle nationale (48 contre 44). Cependant, un sondage en Pennsylvanie, où Trump intensifie ses efforts, montre une course serrée avec lui en tête d’un point.
En Virginie, un État traditionnellement démocrate, Harris dépasse également Trump avec 47 points contre 44.