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Benjamin Nollevaux livre sa vision de la forêt de demain
Dans son premier livre intitulé « Les arbres qui cachent la forêt », publié aux éditions Weyrich, Benjamin Nollevaux nous invite à découvrir les coulisses de son métier d’agent forestier. À travers ses écrits, il mêle journal intime, chroniques saisonnières et plaidoyers pour une gestion respectueuse des forêts de demain.
Un quotidien d’agent forestier
Benjamin Nollevaux, cet Ardennais de 35 ans, nous partage le récit de son quotidien en tant qu’agent du département nature et forêt. Le lecteur est invité à le suivre au fil des saisons, dans le cadre de son travail qui inclut des tâches variées telles que le martelage, le suivi des peuplements forestiers, la vente de bois, ainsi que les nombreuses rencontres avec des chasseurs et des agriculteurs. Les inévitabilités administratives font également partie de son quotidien, illustrant ainsi la complexité de la gestion forestière.
La forêt : un équilibre délicat
Au coeur des forêts de la Vallée de la Semois, Nollevaux aborde la question cruciale du rapport entre la valeur marchande des forêts et leur valeur sociale et écologique. Dans ce contexte, il explique comment les gestionnaires de la forêt doivent faire face à des arbitrages délicats et souvent conflictuels.
Une vision en transition
Benjamin Nollevaux propose une réflexion personnelle sur une forêt en mutation, confrontée aux enjeux du changement climatique. Il prône une approche d’accompagnement plutôt qu’une domestication complète des écosystèmes forestiers. Ce ressenti se traduit par une passion pour cette forêt « qui s’exprime » et qu’il s’efforce de protéger.
Poésie et critique
La plume de cet écrivain se distingue par une poésie sylvestre, mêlant douceur et critique. Lorsqu’il aborde le monde de la chasse, dont il n’est pas particulièrement friand, son écriture peut devenir acide, apportant une touche d’humour à un propos sérieux. Toutefois, ces passages, divertissants, ne doivent pas faire oublier le message central de son livre. Il convient de noter que les opinions exprimées par l’auteur n’engagent en aucune façon le Service Public de Wallonie, comme il le rappelle en seconde page.
Un regard tourné vers l’avenir
« Les arbres qui cachent la forêt » ne sont pas seulement ceux du temps jadis, mais surtout ceux qui façonneront l’avenir des générations à venir. Avec un optimisme palpable, Benjamin Nollevaux nous incite à envisager cette transition avec espoir et responsabilité.