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Nouveau plan américain pour Gaza selon le New York Times
Selon le *New York Times*, l’administration du président américain Joe Biden tente une nouvelle fois d’atteindre un cessez-le-feu entre Entité sioniste et le mouvement de résistance islamique Hamas à Gaza. Les États-Unis ont proposé une nouvelle initiative qu’ils estiment capable de réduire les divergences entre les deux parties, mais les efforts américains semblent encore accuser des retards.
État des discussions
Les négociations, médiées par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, ont progressé lentement depuis le début de décembre dernier. Fin mai, le président Biden a soutenu un nouveau plan en trois phases, approuvé par le Conseil de sécurité avec une résolution.
- La première phase prévoit un cessez-le-feu de six semaines, un échange de prisonniers, et le retour des déplacés du nord de Gaza dans leurs foyers, beaucoup étant détruits.
- Le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza fait également partie de cette phase.
- La deuxième phase envisage un cessez-le-feu permanent, tandis que la troisième phase inclut un plan de reconstruction de Gaza sur plusieurs années et le retour des dépouilles des prisonniers tués.
Cependant, Entité sioniste et Hamas n’ont pas encore réussi à trouver un accord sur des questions clés.
La nouvelle proposition américaine
Alors que la guerre entre dans son onzième mois, les dirigeants des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar ont déclaré leur disposition à proposer une initiative « finale » pour un cessez-le-feu. Washington a présenté à Doha ce qu’il appelle une « proposition pour combler les fossés » dans le but de favoriser un accord entre Hamas et Entité sioniste.
Bien que les détails de cette proposition n’aient pas été révélés publiquement, l’administration Biden a tenté de mettre son poids diplomatique derrière elle. Le secrétaire d’État Antony Blinken, lors d’une visite en Entité sioniste, a averti que c’était « peut-être la dernière chance » de parvenir à un cessez-le-feu. Il a également déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui avait assuré qu’il était engagé envers la proposition américaine.
Points de discorde majeurs
Néanmoins, des responsables israéliens et de Hamas ont déclaré que la proposition américaine laisse des divergences majeures non résolues, se conformant apparemment aux conditions nouvelles ajoutées par Netanyahu en juillet, notamment le maintien de certaines forces israéliennes le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, selon des responsables de Hamas et d’Entité sioniste.
- Netanyahu a informé un groupe de familles de détenus qu’Entité sioniste ne retirerait pas ses troupes de la bande frontalière « sous aucun prétexte ».
- Cela va à l’encontre des demandes de Hamas pour un retrait israélien complet de Gaza, une position également critiquée par l’Égypte pour raisons de sécurité intérieure.
Blinken a indiqué qu’Entité sioniste avait déjà accepté les conditions de retrait, insistant sur le fait que les États-Unis « n’acceptent pas une occupation israélienne prolongée de Gaza ».
Par ailleurs, les forces israéliennes ont créé ce qu’elles appellent une zone tampon sécurisée à l’intérieur de Gaza le long de la frontière orientale, et elles comptent maintenir leur présence après la guerre, tout en souhaitant se réserver le droit de reprendre les hostilités après la première phase du cessez-le-feu.
Les forces israéliennes ont également construit un chemin de sécurité, connu sous le nom de corridor Nitsarim, traversant Gaza d’est en ouest. Des responsables israéliens ont déclaré qu’ils souhaitaient que les troupes continuent de patrouiller le long de ce chemin, que les Palestiniens doivent emprunter pour voyager entre le nord et le sud du territoire, ce qui contredirait l’exigence de Hamas d’un retrait israélien complet.