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Meta accuse un groupe iranien d’avoir piraté des comptes WhatsApp
La société Meta a signalé vendredi avoir détecté des tentatives de piratage concernant les comptes de responsables américains, notamment ceux de l’administration du président Joe Biden et de l’ancien président Donald Trump, sur la plateforme de messagerie WhatsApp. Meta impute ces tentatives à un groupe de hackers iraniens ayant déjà infiltré la campagne de Trump plus tôt ce mois-ci.
Activités malveillantes sur WhatsApp
Dans un communiqué, Meta décrit ce piratage comme une « petite série d’activités malveillantes potentielles sur WhatsApp », impliquant des comptes se faisant passer pour un support technique de grandes entreprises telles qu’AOL, Google, Yahoo et Microsoft. La société a indiqué avoir bloqué ces comptes après que des utilisateurs les ont signalés comme suspects, tout en précisant n’avoir trouvé aucune preuve de compromission des comptes ciblés.
Origine du piratage
Meta attribue ces activités à un groupe connu sous le nom de « APT42 », qui est largement considéré comme lié à un service du renseignement au sein de l’armée iranienne. Ce groupe est réputé pour mettre en œuvre des logiciels espions sur les appareils mobiles de ses victimes.
Fonctionnalités des logiciels espions
Des chercheurs suivant cette groupement ont affirmé que ces programmes permettent non seulement d’enregistrer des appels, mais aussi d’accéder à des messages texte, ainsi que d’activer les caméras et microphones sans que les utilisateurs en soient conscients.
Contexte des tentatives de piratage
Meta relie l’activité de ce groupe à des tentatives de piratage des campagnes présidentielles américaines, signalées par Microsoft et Google plus tôt ce mois-ci, à l’approche des élections présidentielles américaines prévues en novembre.
Ciblage de personnalités publiques
Bien que Meta n’ait pas divulgué les noms des personnes ciblées, elle a déclaré que les pirates semblaient s’intéresser à des responsables politiques, des diplomates, des hommes d’affaires et d’autres personnalités publiques, y compris certains connectés aux administrations de Biden et Trump. Ces individus se trouvent en Entité sioniste, dans les territoires palestiniens, en Iran, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Réaction de l’Iran
Il y a quelques jours, la mission d’Iran auprès des Nations Unies a nié toute implication dans l’attaque informatique visant la campagne de Trump, défiant Washington de fournir des preuves pour étayer cette accusation. Dans un communiqué, la mission a affirmé que « de telles allégations sont sans fondement et manquent de crédibilité », soulignant que l’Iran n’a ni intention ni motivation d’interférer dans les élections présidentielles américaines.