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Mpox transmission : les gouttelettes, une nouvelle voie à risque ?

by Lea
Mpox transmission : les gouttelettes, une nouvelle voie à risque ?

Mpox transmission : les gouttelettes, une nouvelle voie à risque ?

La recrudescence du Mpox, notamment en Afrique, et la détection d’un nouveau variant (1b) ont conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à élever son niveau d’alerte au 14 août dernier. Ce phénomène suscite des interrogations quant aux modes de transmission de cette maladie transmissible.

Les modes de transmission du Mpox

Les recherches en cours visent à mieux comprendre comment le Mpox se propage. Selon une porte-parole de l’OMS, les gouttelettes pourraient constituer une voie de transmission « mineure ». L’OMS précise que le Mpox se transmet principalement par « contact étroit », incluant des interactions telles que le contact peau à peau, les baisers, ou le fait de parler à proximité d’une personne infectée. Cela signifie que des particules respiratoires infectieuses peuvent être échangées dans ces situations.

Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a déclaré lors d’un point de presse que parler à proximité d’une personne infectée pourrait permettre la transmission du virus si des lésions sont présentes. Toutefois, elle a tenu à souligner que cela représente une source de transmission relativement minoritaire, nécessitant encore des études pour mieux cerner la dynamique de propagation du virus.

Préconisations de l’OMS : mesures d’hygiène et port du masque

L’OMS met en avant la possibilité que le virus subsiste sur des vêtements, des objets ou des surfaces contaminées. Ainsi, une personne manipulant ces objets sans s’être lavé les mains serait à risque d’infection, surtout si elle présente des coupures ou des abrasions. Il est donc conseillé de nettoyer et désinfecter les surfaces et objets potentiellement contaminés, tout en veillant à une hygiène des mains appropriée.

Concernant le port du masque, l’OMS ne le recommande pas pour l’ensemble de la population. Il est cependant conseillé aux professionnels de santé et aux personnes ayant un contact avec des patients atteints de Mpox. Selon l’OMS, un individu atteint reste contagieux jusqu’à formation d’une croûte sur toutes les lésions, ce qui peut durer de deux à quatre semaines.

Contexte : la réponse à la recrudescence du Mpox

La montée en flèche des cas de Mpox en Afrique, touchant particulièrement la République démocratique du Congo, mais aussi d’autres pays comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a incité l’OMS à activer son alerte maximale. Pour contrer cette épidémie, l’Organisation estime avoir besoin de 135 millions de dollars pour financer des actions sur six mois, ayant récemment lancé un appel de 87,4 millions de dollars pour soutenir ses efforts de lutte contre cette maladie transmissible.

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