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Grève des employés d’hôtels aux États-Unis : 10.000 mobilisés
Un mouvement de grève a été lancé ce dimanche par environ 10.000 employés du secteur hôtelier aux États-Unis, impliquant plusieurs grandes villes telles que Boston, San Francisco et Honolulu. Ce mouvement, orchestré par le syndicat Unite Here, vise à réclamer des augmentations salariales ainsi que de nouvelles embauches. Selon les informations communiquées, 10.016 membres du syndicat ont cessé le travail dans 25 établissements des chaînes hôtelières Hilton, Hyatt et Marriott.
Les villes les plus touchées
Parmi les villes les plus affectées par cette grève figurent Boston, San Francisco et Honolulu. D’après Unite Here, un total de huit villes est concerné, et les employés d’hôtels de quatre autres agglomérations envisagent également de participer au mouvement. Les arrêts de travail devraient durer entre deux et trois jours, comme l’a indiqué le syndicat dans un récent communiqué. Ce mouvement d’envergure intervient en plein week-end de la fête du travail, l’un des moments les plus chargés de l’année pour le secteur touristique.
Des employés en détresse économique
Unite Here met en avant que l’industrie hôtelière a _«profité»_ de la pandémie de Covid-19 pour réduire ses effectifs, sans avoir réembauché le personnel en totalité une fois les restrictions levées. Les employés font état de difficultés pour couvrir leurs dépenses courantes, beaucoup d’entre eux étant contraints de prendre un second emploi pour faire face aux besoins quotidiens. Ils insistent sur le fait que l’industrie hôtelière a complètement repris après la crise, tandis qu’eux-mêmes continuent de souffrir économiquement.
Des chiffres inquiétants
En 2023, le prix moyen d’une nuitée dans un hôtel aux États-Unis a atteint un montant record de 156 dollars, selon le cabinet STR. Par ailleurs, le revenu moyen par chambre a également battu des records. Bien que plusieurs établissements aient réussi à établir de nouveaux accords avec leurs employés, de nombreuses négociations se sont révélées infructueuses dans d’autres cas.
Réaction des groupes hôteliers
Michael D’Angelo, responsable des relations de travail chez Hyatt, a exprimé sa déception vis-à-vis du choix du syndicat Unite Here de recourir à la grève, affirmant que Hyatt était toujours disposé à négocier. Il a ajouté que l’entreprise souhaite parvenir à des accords justes et reconnaître la contribution de ses employés. D’Angelo a également précisé que le groupe prenait des mesures afin de _«minimiser l’impact d’une grève sur ses opérations»_.