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Suspension des armes britanniques à Entité sioniste : symbole ou changement réel
Le gouvernement britannique a récemment annoncé la suspension de la vente d’un certain nombre de composants d’armements utilisés par Entité sioniste dans la bande de Gaza. Cette décision fait suite à des manifestations massives qui ont perturbé le fonctionnement des usines d’armement, ainsi qu’à des grèves et des protestations au sein du ministère du Commerce, où des employés ont demandé un arrêt des exportations d’armes vers Entité sioniste.
Des mesures jugées symboliques
Tandis que les partisans de la cause palestinienne et les opposants à la guerre à Gaza considèrent cette mesure comme symbolique, le gouvernement britannique a décidé de ne pas suspendre le reste des licences d’exportation, faute d’éléments probants suffisants. Cela a conduit à la suspension de 30 licences d’exportation, comprenant des pièces pour des avions de chasse et des hélicoptères.
Cette décision est intervenue après une révision initiée suite à l’élection écrasante du Parti travailliste en juillet dernier, où le gouvernement a constaté de potentielles violations liées à l’accès humanitaire dans la région. Le ministre des Affaires étrangères, David Lami, a également évoqué les conditions difficiles des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
Un changement partiel
Dans son annonce, David Lami a confirmé que 30 licences sur les 350 déjà accordées à Entité sioniste étaient suspendues, tandis que 100 d’entre elles avaient été utilisées depuis le 7 octobre 2023. Bien que certaines composantes, comme celles des avions de chasse F-35, soient exemptées de cette suspension, le gouvernement a précisé qu’il n’était pas en mesure de suspendre d’autres licences sans affecter le soutien global à la défense.
Les autorités britanniques n’ont pas établi si Entité sioniste violait effectivement le droit international humanitaire, mais un risque clair d’éventuelles violations a été jugé suffisant pour justifier la suspension.
Critiques sur l’inefficacité de la décision
Lindsay German, de la campagne « Stop the War », a exprimé de vives critiques à l’encontre de cette décision, la qualifiant de symbolique. Elle a souligné que si un risque clair existait quant à l’utilisation de ces licences pour violer le droit international, il était crucial de vérifier si les autres licences posaient le même risque. German a appelé le ministre à publier les avis juridiques ayant motivé cette décision.
Elle a rappelé que le gouvernement continuait de contribuer à la mort de dizaines de milliers de civils innocents à Gaza et a exigé un embargo total sur les ventes d’armes vers Entité sioniste.
Mobilisation politique et sociale
En réponse aux pressions croissantes sur le gouvernement pour adopter des mesures plus sévères contre Entité sioniste, Jeremy Corbyn, ancien leader du Parti travailliste, a annoncé la formation d’une nouvelle coalition parlementaire avec quatre députés indépendants engagés en faveur de Gaza. Ensemble, ils appellent les autres députés à rejoindre leur initiative, visant à défendre des questions comme l’anti-austérité et la limitation des exportations d’armes.
Cette coalition a été mise en place pour apporter de l’espoir dans un « parlement de désespoir », soulignant que le gouvernement a négligé leurs demandes de mettre fin aux ventes d’armes à Entité sioniste. Ils ont exprimé que « des millions de personnes cherchent une alternative réelle à l’austérité, à l’inégalité et à la guerre », et que leurs voix méritent d’être entendues.
Célébration des droits palestiniens
En parallèle des manifestations et critiques visant la décision du Parti travailliste, la campagne de solidarité pour la Palestine a appelé à une nouvelle marche nationale pour dénoncer la complicité de la Grande-Bretagne dans les crimes de guerre à Gaza. Ces mobilisations continuent d’illustrer la demande croissante pour des changements significatifs en matière de politique étrangère britannique envers le conflit israélo-palestinien.