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Scandale de dopage : La Vuelta sous tension

by Saliha

Scandale de dopage : La Vuelta sous tension

La vague de maladie qui a frappé l’équipe Red Bull-Bora Hansgrohe durant le week-end fait écho à certaines des histoires les plus sombres de l’histoire du cyclisme, notamment celle du Tour de France.

Roglic triomphe malgré les épreuves

Primoz Roglic a réussi à prendre sa revanche en s’imposant sur le Tour d’Espagne, remportant ainsi un quatrième titre qui fait de lui le coureur le plus titré sur la Vuelta, égalisant ainsi le record de Roberto Herras. Cependant, le leader de l’équipe Red Bull-Bora Hansgrohe a dû faire face à plusieurs défis, notamment à un Ben O’Connor qui n’a abandonné son maillot rouge que deux jours avant l’arrivée, mais surtout à une mystérieuse maladie qui a décimé son équipe.

Une maladie inquiétante

Trois coureurs ont été contraints à l’abandon, y compris le précieux Daniel Felipe Martinez. De son côté, Aleksandr Vlasov a terminé la course en trainant derrière le peloton. Patxi Vila, directeur sportif de l’équipe, a déclaré : « Une vague de maladies nous a frappés, du jour au lendemain. Nous menons une investigation pour savoir si une intoxication alimentaire en est la cause. Nico, Gampi, Dani et Aleks étaient malades ce samedi. Plusieurs membres du staff ont également été touchés et ont dû se retirer de la course. »

Des souvenirs pesants

Pour Roglic, il semble avoir échappé à cette vague : « Je vais bien… pour le moment, » a-t-il confié à l’arrivée. Cependant, pour d’autres, cette situation évoque des souvenirs troublants dans le monde du cyclisme. En 1991, l’équipe PDM avait subi un sort similaire durant le Tour de France, perdant plusieurs de ses coureurs. Antoine Voyer a même tweeté : « Nouvelle affaire PDM dans l’équipe du leader BORA sur La Vuelta, trois abandons et OTL hier. On est bien là. »

Des échos d’un passé troublant

L’équipe PDM avait dû faire face à l’abandon de ses neuf coureurs, officiellement en raison d’une intoxication alimentaire, mais ce récit n’a jamais été véritablement cru. Au fil du temps, les dirigeants étaient parvenus à expliquer que leur retrait était dû à l’utilisation d’Intralipides périmés. Cependant, pour beaucoup, la véritable raison résidait dans les injections massives d’EPO, dont les effets étaient encore méconnus à l’époque.

Ces doutes ont été corroborés en 2013, lorsque la presse néerlandaise a publié des notes du médecin de l’équipe PDM, confirmant que sept des neuf coureurs engagés dans le Tour 1988 avaient effectivement été dopés.

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