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Économisez sur votre assurance smartphone : stop aux arnaques
Avec des téléphones qui dépassent aujourd’hui le coût d’un SMIC, de nombreux consommateurs se tournent vers des contrats d’assurance affinitaire. Cependant, ces protections sont-elles réellement avantageuses ou constituent-elles une arnaque ? C’est ce que l’association UFC Que Choisir a déjà souligné, une opinion corroborée récemment par La Dépêche et le Médiateur de l’Assurance.
Les plaintes explosent : 21 % des saisines concernent les assurances affinitaires
Les assurances pour smartphone, souvent proposées lors de l’achat d’un appareil, notamment sur Internet, sont connues pour leurs coûts élevés. Ces contrats prétendent couvrir des événements tels que le vol, la casse ou la perte de l’appareil. Toutefois, la réalité est préoccupante : le nombre de plaintes liées à ces assurances ne cesse d’augmenter.
Le Médiateur de l’Assurance, dans son rapport d’activité de 2023, révèle une augmentation significative des réclamations, atteignant plus de 30 600, soit un doublement par rapport à 2022 (+42 %). Parmi toutes ces saisines, 21 % concernent des litiges liés à des contrats d’assurance affinitaire.
Pourquoi payer des tarifs si élevés pour une protection insuffisante ?
Face aux prix astronomiques des smartphones, certaines compagnies n’hésitent pas à proposer des contrats d’assurance affinitaires à des tarifs exorbitants, en intégrant parfois des sous-conditions sans en informer les clients. Cela a été l’une des causes du scandale d’Indexia, anciennement SFAM, qui représentait à elle seule 2,7 % des saisines auprès du Médiateur de l’Assurance en 2023.
Pour l’association UFC-Que Choisir, il est clair que la majorité de ces contrats ne sont rien d’autre que des escroqueries, à cause de leurs tarifs prohibitifs et du manque de réactivité des compagnies en cas de réclamation. En tenant compte de la dépréciation quotidienne des smartphones, l’association conseille aux utilisateurs désireux de protéger leur appareil de choisir plutôt une garantie offerte directement par le fabricant, qui est généralement plus fiable, ou d’opter pour les protections incluses dans certaines cartes bancaires.
Enfin, comme le souligne La Dépêche, il est important de rappeler que depuis l’adoption de la loi Hamon en 2014, les consommateurs ont la possibilité de résilier leur assurance après un an sans frais supplémentaire.