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Alerte à Biden : Des conséquences possibles de l’usage des missiles en Ukraine
Victoria Spartz, la seule membre d’origine ukrainienne du Congrès américain, a averti le président Joe Biden qu’il devrait être prêt à fournir un soutien accru à l’Ukraine si celle-ci est autorisée à utiliser les missiles Storm Shadow à l’intérieur de la Russie. Elle a souligné que cette démarche provoquerait des représailles de la part du président russe Vladimir Poutine.
Selon un article du Daily Telegraph, Biden pourrait permettre à l’Ukraine d’utiliser ces missiles à longue portée en territoire russe pour la première fois dans les jours à venir, malgré les craintes du Pentagone que cela n’escalade davantage le conflit en cours.
Appel au soutien militaire
Dans une interview avec le Daily Telegraph, Victoria Spartz, représentante républicaine de l’Indiana, a déclaré que cette décision pourrait aggraver les tensions avec la Russie, incitant les États-Unis à envisager la possibilité de déployer des armes alternatives.
Elle a prévenu que « la Russie doit comprendre que cela aura de sérieuses conséquences. Si nous continuons dans cette voie, la guerre s’intensifiera davantage, et ils (les Russes) doivent réaliser que cela se produira sur leur propre territoire ». Spartz a également précisé que tout soutien des États-Unis se traduirait probablement par l’envoi d’armes, et non de troupes.
Les mises en garde de Poutine
Kevin O’Brien a rapporté que Poutine avait averti la semaine dernière que l’utilisation par l’Ukraine de missiles occidentaux à longue portée en territoire russe pourrait mener à un conflit direct entre Moscou et l’OTAN. Le président russe a déclaré que cela « changerait considérablement la nature du conflit, signifiant que les nations de l’OTAN seraient en guerre avec la Russie ».
Des analystes américains s’inquiètent que toute nouvelle escalade dans le conflit pourrait amener la Russie à utiliser des armes nucléaires tactiques sur le champ de bataille.
Réponse russe attendue en Donbass
Le Daily Telegraph fait également des pronostics sur une éventuelle réponse russe. Si Moscou devait riposter, cela se produirait probablement dans la région du Donbass, où Poutine tente de reprendre le contrôle des territoires qu’il avait conquis au début de la guerre en février 2022.
Malgré les appréhensions entourant l’escalade des hostilités, la presse britannique note que les États-Unis semblent plus ouverts à la possibilité de déployer des missiles, notamment après que la Russie ait reçu un nouveau lot de missiles à longue portée en provenance d’Iran.
Les commentaires de Spartz témoignent des craintes que l’Ukraine n’ait pas les capacités militaires nécessaires pour faire face à un éventuel retour de flamme de la part de la Russie.
Appel à une stratégie européenne cohérente
Dans l’interview susmentionnée, Victoria Spartz a appelé les États-Unis à formuler une stratégie plus large pour contraindre Poutine à quitter l’Ukraine. Elle a exhorté l’Europe à intensifier son soutien à l’effort de guerre, affirmant que l’Union européenne n’a pas de « stratégie » définie pour expulser la Russie d’Ukraine.
Bien qu’elle ait reconnu que la Grande-Bretagne pourrait être l’un des pays européens les plus efficaces dans ce domaine, elle a exprimé sa déception face au manque d’initiatives des autres pays européens, notant que Poutine en profite.
Spartz est convaincue que les États-Unis « joueront leur rôle », et que « les Européens doivent redoubler d’efforts sur cette question, car il s’agit du problème le plus grand et le plus proche pour tous ».