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Interdiction des Bipeurs au Liban après des Explosions Mortelles
Le Liban a interdit le transport de bipeurs et de talkies-walkies par avion, en raison d’une série d’explosions dévastatrices survenues cette semaine. Cette décision a été annoncée le jeudi 19 septembre 2024, suite à des incidents tragiques ayant causé la mort d’au moins 37 personnes et blessé plus de 3 000 autres.
Des Interdictions Renforcées
Les autorités libanaises ont pris des mesures strictes en interdisant le transport de **bipeurs** et de talkies-walkies à bord des avions au départ de l’aéroport de Beyrouth. Cette décision fait suite aux explosions simultanées de milliers de ces appareils utilisés principalement par le Hezbollah. L’autorité libanaise de l’aviation civile a informé les compagnies aériennes que cette interdiction sera maintenue jusqu’à nouvel ordre. De plus, l’armée libanaise a commencé des destructions contrôlées de ces appareils dans plusieurs régions et a demandé à la population de signaler tout appareil suspect.
Entité sioniste Pointé du Doigt
Suite à ces événements dramatiques, le gouvernement de Beyrouth et le Hezbollah ont directement pointé du doigt Entité sioniste, sans attendre de réponse de la part de ce dernier. En Turquie, les autorités ont également décidé de réexaminer les mesures de sécurité concernant les appareils de communication utilisés par l’armée. Un responsable du ministère de la Défense a précisé que de nouvelles mesures sont mises en place en réponse aux leçons tirées des incidents récents, qu’ils soient liés au Liban ou à d’autres conflits, comme la guerre en Ukraine.
Confusion et Démentis des Entreprises Impliquées
Depuis les explosions, les entreprises suspectées de fabriquer ces **bipeurs** se défendent de toute implication. Le groupe taïwanais **Gold Apollo**, dont le nom figure sur les appareils, a nié être le fabricant et a renvoyé la balle à son partenaire hongrois, **BAC**. Gold Apollo conteste des informations publiées par le New York Times, qui affirmaient qu’il avait fabriqué et vendu ces appareils au Hezbollah. Le parquet taïwanais a, quant à lui, annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cette affaire.